Une fois de plus, Sélestat a fait du « Sélestat ». C’est à dire un match indécis jusqu’au bout, avec du suspense et dont le score final restait incertain. Au final, c’est un nouveau nul (le troisième de suite) pour les Violets en déplacement à Saint Mercel Vernon (SMV, 23-23). Ce point a néanmoins le grand mérite de valider la place des sélestadiens en Playoffs, où ils affronteront Chartres le 15 mai prochain.
Chaque équipe se battant pour son objectif propre (le maintien pour Saint Marcel, les Playoffs pour le SAHB), l’entame de match était accrochée et les « deux minutes » furent légions. Pas moins de huit suspensions temporaires égayèrent la première mi-temps, quatre de chaque côté. Si les deux équipes ne trouvèrent que peu de failles durant les premières minutes (3-3, 9ème minute), Saint Marcel se montra plus entreprenant sur le reste de la période. 5-4, 8-6 puis 10-9 à la pause, les violets parvinrent à rester dans le match grâce à une belle prestation défensive.
Après un break vraisemblablement salvateur, Sélestat retrouvait son jeu offensif et surtout, de la réussite. Thibaud Valentin permit aux visiteurs de prendre les devants pour la première fois de la partie (10-11, 31ème minute), avant que Jeroen De Beule prenne le relais en attaque. Auteur de quatre buts (6 au total de la rencontre), il donna un avantage de +4 au SAHB (16-20, 48ème minute). Le SMV se réveilla alors, mais les visiteurs continuaient de maintenir l’écart autour des quatre buts. Comme souvent cette saison, la décision lors des matchs de Sélestat se fait dans le money time et cette fois, ce fut Saint Marcel qui allait revenir à égalité dans une fin de match haletante. Grâce à un 4-0, ils égalisèrent à dix secondes du terme (23-23).
Certes, les violets auront sans doute préféré revenir de Normandie avec deux points dans la besace, mais qu’importe, l’essentiel est acquis. Ce point suffit au bonheur des hommes de Christophe Viennet qui prendront place sur la grille de départ des Playoffs. Le départ sera donné le 15 mai, et il ne faudra pas se manquer.
Crédit photo : Cyril Gife