À 29 ans, l’Alsacien s’avance vers de nouveaux défis. Après avoir passé quatre saisons à l’ASPTT Strasbourg (N1) dont deux années sur le banc de l’équipe fanion, Maxime Fistola va prendre la direction du Pôle Espoirs féminin alsacien. En parallèle, il va poursuivre sa mission de préparateur physique auprès du Sélestat Handball (Proligue) et assistera Thierry Demangeon sur le banc de la réserve sélestadienne en N1. Rencontre avec un homme à l’agenda bien rempli pour cette nouvelle saison !
Une page se tourne avec les oranges
Associé à Pierre Mangin depuis deux ans, Maxime Fistola incarnait une nouvelle dynamique à l’ASPTT Strasbourg. La saison dernière, le duo était parvenu à ramener les oranges strasbourgeoises dans le top 5 de leur groupe de N1 et à impulser un vent de fraîcheur sur le terrain et dans les travées du Centre Sportif du Koenigshoffen.
Début juillet, c’est donc avec surprise que l’ASPTT Strasbourg communiquait sur le départ de son entraîneur. Une décision prise par le principal intéressé qui va donc s’occuper de la détection et la formation des jeunes alsaciennes. « Ce changement n’était pas vraiment prévu dans mes plans. On m’a proposé cette belle opportunité et il fallait que je me décide rapidement. A vrai dire, je ne réalise pas encore que je suis parti après cette période d’arrêt prématuré du championnat et ce confinement. Mais c’est évident que lorsque la saison va débuter, ça va me faire bizarre de ne plus revoir quotidiennement mes joueuses ».
Si un entraîneur est souvent jugé aux performances de son équipe, le lien social construit avec son effectif est également une variable importante du métier. Sur ce point, Maxime Fistola a également réussi son pari. A l’annonce de son départ, de nombreuses strasbourgeoises ont témoigné leurs émotions sur les réseaux sociaux. Transparent mais un brin gêné, Maxime Fistola ne cache pas sa tristesse de quitter un club qu’il a connu durant six années. « Oui j’ai tissé des liens forts avec mes joueuses que j’ai connu durant plusieurs années. L’humain et le relationnel font parti du métier d’entraineur et sont des valeurs importantes pour moi. Mais les séparations font aussi parti de la carrière d’un coach. C’est la vie et c’est la première fois que je vis cette situation », témoigne un homme qui reste focalisé sur ses prochains challenges.
Reconnaissance, confiance et transmission
Cette nouvelle aventure est finalement une suite logique…
Retrouvez la suite de cet article dans le magazine Alsa’Sports du mois de Septembre.