Samedi dernier, le Sélestat Alsace Handball se déplaçait du côte de Valence pour y disputer l’avant-dernière journée du championnat de France de Pro D2. Les Sélestadiens se sont largement imposés (25-35) et sont toujours deuxième du championnat à une longueur de Saran, le leader. Pour Alsa’sports, Frédéric Beauregard, l’arrière-gauche de Sélestat revient sur les deux dernières rencontres et sur la fin de saison du club alsacien.
Revenons sur la rencontre face à Cherbourg où Sélestat s’est incliné. Vous étiez leader avant le coup d’envoi, avant de céder la première place à Saran au buzzer final. Qu’a-t-il manqué aux violets pour s’imposer ?
Défensivement il nous a manqué un peu plus d’agressivité, mais également un peu plus de relation avec nos gardiens (les deux gardiens sont rentrés en jeu, ndlr) pour pouvoir réussir à renverser la vapeur. D’un point de vue offensif, contre Cherbourg on a était très bien, nous avons marqué 33 buts ce qui ne nous arrive pas souvent. Donc aujourd’hui on peut regretter que notre défense n’ait pas fonctionné comme c’était le cas lors des autres matchs.
Vous deviez vous imposer contre Valence pour rester dans la course au titre avec Saran, c’est chose faite. Il y avait-t-il un peu de pression avant le coup d’envoi ?
Non, aujourd’hui il n’y a pas de pression. On est deuxième au classement donc pour nous on jouera les playoffs. Le match qui va venir va nous permettre de nous préparer pour jouer les playoffs. C’est un match où d’entrée de jeu, dès la première minute il faut rentrer dans la rencontre. Il faut aussi avoir cette cohésion qu’on a habituellement avec notre défense. Puis il faut se projeter par la suite directement vers l’avant. Aujourd’hui, Valence et Angers ce ne sont pas des matchs qui nous mettent la pression. Ce genre de matchs nous permettent d’arriver avec un peu moins de pression sur l’échéance des playoffs. On rentre sur le terrain pour tout donner, de façon à pouvoir se libérer un peu plus l’esprit.
Vous êtes-vous intéressés au résultat de Saran (le leader) à la mi-temps ?
Non pas du tout, nous n’avons pas regardé le résultat de Saran face à Pontault-Combault. L’équipe ne s’est pas occupée de Saran, on s’est vraiment focalisé sur notre match. On est deuxième, on avait notre destin entre les mains contre Cherbourg, on a fait un louper, donc maintenant on sait qu’il nous reste encore les matchs de playoffs. Nous ne nous sommes pas intéressé plus que ça à ce qu’avait fait Saran.
Il reste une journée à disputer. Saran ira affronter Massy toujours en course pour les playoffs. Est-ce une source d’espoir supplémentaire ?
Oui, je ne vais pas vous mentir, c’est une source d’espoir de se dire que Saran peut perdre à Massy. On y croit toujours, mais comme je le dis on y croit tout doucement. Aujourd’hui on s’est préparé psychologiquement à disputer les playoffs. Maintenant si une bonne nouvelle arrive et que nous n’avons pas à disputer les playoffs, c’est bien pour nous et sinon nous sommes prêt à les jouer.
Si Saran venait à ne pas craquer face à Massy, comment aborderiez-vous les playoffs ?
Les matchs de Valence et Angers permettent de rentrer dans les Playoffs un peu plus sereinement de façon aussi à retrouver notre défense. Offensivement notre attaque est en place. Le match de Cherbourg était un faux pas et maintenant on se prépare pour cette saison.
Etes-vous satisfait de la saison sur un plan collectif ?
Oui bien sûr, aujourd’hui je suis satisfait pour l’équipe. Notre objectif premier est atteint, nous sommes assurés de disputer les playoffs. Le projet collectif du club a bien été mis en place. Il ne faut pas oublier non plus qu’en début d’année c’était un nouveau groupe qui débutait. Il fallait que la mayonnaise prenne et aujourd’hui on a bien pu constater qu’elle avait prise et c’est satisfaisant.
Et sur un plan personnel ?
Sur un plan personnel, je ne suis pas plus satisfait que ça de ma saison. Je pense que j’ai déjà fait des meilleures saisons que celle-là. Mais aujourd’hui c’est la vie du sportif, chaque année il faut faire des belles performances, il y a des jours avec et des jours sans. C’est à moi de me réveiller un peu plus pour les prochaines rencontres qui arrivent.
Seriez-vous toujours un joueur de Sélestat l’an prochain ?
Oui, normalement je serai toujours un joueur de Sélestat l’année prochaine.
Crédit photo : Chloé Quéré