Endosser le rôle de promu n’est jamais chose aisée, tant bien même quand la saison précédente a été parfaitement réussie et dominée de la tête et des épaules. Pour l’ATH, la règle sera la même à compter du mois de septembre. Mais les Alsaciennes ont déjà prouvé qu’elles pouvaient surprendre et auront à cœur encore une fois de déjouer certains pronostics.
Nouvelle configuration
du championnat
Cette année a donné lieu
à une petite refonte concernant la Deuxième Division féminine. Passé la poule
unique de douze équipes, place à deux poules distinctes de huit équipes, où les
quatre premières de chaque groupe se rejoindront dans une seconde phase qui
déterminera qui accèdera à l’Elite. Quant aux quatre dernières, elles se
rencontreront aussi, mais cette fois pour décider de qui ira jouer en Nationale
1. Une division que les filles de l’ATH viennent de quitter et ne voudront sans
doute plus revoir.
Le maintien comme
objectif
Forcément, en tant que
promu, l’ATH va préparer sa saison discrètement. Pas sur la pointe des pieds,
mais avec l’humilité qui accompagne le travail de ses joueuses et son staff
depuis maintenant quelques mois. L’objectif est lui très clair. Le club possède
ce désir et cette envie de se pérenniser au sein de l’antichambre de l’Elite,
et les joueuses vont donc tout faire pour réussir à décrocher le maintien. Pour
cela, le groupe pourra s’appuyer sur une stabilité intéressante entre les deux
saisons. Quatre joueuses sont arrivées au sein du club (Perrine
Pratelli en provenance d’Epinal, Mathilde Plotton de Nice, l’Argentine
Luciana Mendoza et l’internationale slovaque Karin Bujnochova) : sur le
papier, un bon mélange entre jeunesse, talent et expérience.
De plus, le groupe
d’Aurélien Duraffourg continuera de s’appuyer sur les valeurs de travail et
d’abnégation qui ont fait leur force tout au long de la saison écoulée. Un
discours partagé par Laura Spaety : « Le fait que l’objectif soit
commun à tous pousse le groupe à travailler dans la même direction. La valeur
de travail va prendre de l’importance, encore plus que la saison
dernière ».
Même si rien ne sera aisée pour les filles de l’ATH cette saison, jouer en D2 sera pour beaucoup de ces jeunes joueuses une très belle expérience. Mais cette place ici, elles l’ont mérité ! Et à Laura Spaety de conclure : « Cela va être très dur l’année prochaine, notamment de par la configuration du championnat. Le challenge est alléchant et nous donne envie de s’y mettre tout de suite. Jouer en D2 c’est une très belle expérience ! ».
Crédit photos : Guy Lagache