Après Dijon, Sélestat disputera ce vendredi son deuxième match consécutif à l’extérieur. Après l’excellent match nul obtenu à Dijon, second de Starligue (27-27), les violets défieront cette fois l’équipe actuellement placée à la dernière place du classement, Besançon.
L’adversaire
Trois défaites consécutives, c’est le bilan actuel des Bisontins. Désormais à quatre points du douzième (et premier non relégable), Besançon jouera pratiquement son dernier va-tout ce vendredi. Il leur faudra donc impérativement une victoire sous peine de voir les espoirs de maintien s’envoler et retourner en Nationale 1. Douzième attaque, les Doubistes possèdent néanmoins la huitième défense du championnat. Quand on sait que ce point n’est pas la principale qualité des alsaciens, il faudra se montrer précis et concentré pour ne pas subir les foudres d’une équipe qui n’a presque plus rien à perdre. Cette saison, la principale arme offensive doubiste se nomme Luka Brkljacic. Le jeune demi-centre français est le meilleur buteur de son club avec 5,47 buts de moyenne par match. Mais l’arrière garde sélestadienne devra aussi se méfier de Nathan Bolaers. Le pivot belge affiche une réussite au tir de 78%.
Les enjeux du match
Prononcer Besançon résume presque à lui tout seul la carrière de Christophe Viennet. Le coach sélestadien a en effet passé la majeure partie de sa carrière de joueur et d’entraîneur dans le club doubiste. Alors à l’heure de retrouver son « club de toujours », une belle ovation devrait lui être réservée dans les travées du palais des sports Ghani-Yalouz. Mais passé le coup d’envoi, les émotions seront mises de côté. Dans sa lutte pour l’accès aux Playoffs, Sélestat devra revenir de son déplacement avec une victoire. En effet, avec le déplacement de Créteil à Dijon, le SAHB aurait un bon coup à jouer en cas de victoire. Car Chartres n’aura pas la partie facile face à Caen et Pontault Combault se rendra à Istres. De quoi, en cas de succès, peut-être à nouveau regarder vers le haut. Quoi qu’il en soit, après deux rencontres abouties (face à Pontault et Dijon), les voyants sont plutôt au vert pour Sélestat.
Crédit photo : Cyril Gife