C’était le feuilleton de cette fin de mercato. Arrivé à Marseille lundi lors de la dernière journée d’ouverture du mercato estival, le Nantais Valentin Rongier a bien failli ne jamais signer avec le club olympien. En effet, les deux parties n’étaient pas d’accord sur les conditions du transfert, ce qui n’a pas empêché Marseille de faire le forcing même après la clôture du mercato. Le site du Phocéen évoque un transfert de 13 millions d’euros hors bonus :
13 millions d’euros d’indemnité de transfert + 2 millions de bonus liés aux qualifications européennes de l’OM + 50% de la plus-value d’un futur transfert (avec un plafond de 8 millions d’euros pour le FC Nantes) + 2 millions de bonus dit de « pénalité » car le FC Nantes ne peut pas recruter de remplaçant à Rongier (les Canaris voulaient recruter Adrien Trebel, qui évolue à Anderlecht et ne peut pas signer en tant joker car il évolue hors de France).
Le président nantais, Valdemar Kita, évoque un manque de respect de la part des dirigeants marseillais :
à un moment donné, Marseille nous a quand même un peu manqué de respect. Ce n’est pas comme ça qu’on fait. Je comprends qu’on puisse voir le joueur avant, s’il veut venir négocier certaines choses. Mais pas de cette façon. Ce n’est pas sérieux. Ça met en difficulté tout le monde.
Valentin Rongier s’est donc engagé avec l’OM pour une durée de cinq saisons. Un message fort de l’OM, qui a su prouver que le club était capable de faire des efforts financiers pour se renforcer lors de ce mercato.