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On ne peut donner totalement tort aux plus fines bouches, de celles qui reprochaient à Kenny Lala de ne pas être à son niveau depuis le début de saison. Mais samedi soir contre Amiens, le latéral a rappelé à quel point il était précieux dans l’animation offensive du Racing et surtout qu’il ne manque pas d’adresse dans l’exercice. Qu’il soit resté du côté de l’Alsace cet été, pourtant convoité, est une excellente nouvelle, ne serait ce que pour nous avoir permis de vivre cette sixième journée de Ligue 1.
Fautif sur l’ouverture du score amiénoise (au même titre que Stefan Mitrovic), Lala s’est transcendé pour enfin convaincre. En plus de rappeler qu’il a du talent, il a grandement bénéficier à la révolte Strasbourgeoise, celle qui a dit stop à ce manque de réussite contre des Picards qui étaient une nouvelle fois bien partis pour déclencher une crise de frustration dans nos cœur bleus.
Samedi, nous avons assisté à La La Land, récompensé par l’oscar de la résilience et de la persévérance sur le terrain comme en tribune. Qui ne s’est pas dit à la mi temps qu’il était temps d’en finir avec la bête noire déguisée en Licorne.
Lala n’était pas là en 2016 quand Amiens gâchait à la dernière minute la fête à la Meinau, il n’était pas au stade de la Licorne quand Kamara est venu s’assurer à l’aide de son genoux que Ernest Seka n’avait pas d’hernie ombilicale. Mais samedi, Lala était bien là, là et aussi là, au four et au moulin, il a pris le beurre et l’argent du beurre en gardant la monnaie de la pièce Picarde pour notre plus grand plaisir.
Difficile de ne pas sourire quand on entend dans les tribunes à la fin du match « Amiens c’est de l’eau » alors que si il fallait se remémorer une saveur quand aux dernières confrontations entre les deux clubs, c’est celle du vinaigre.
Trois points pris face à une équipe qui, sportivement ou non, nous en a laissé très peu ces trois dernières saisons. Jouissif, encore plus quand il y a la manière, quand un coup franc parfaitement caressé vient lécher la lucarne d’un Savernois qui n’était pas en tunique bleue, quand un centre parfait trouve une tête imparable, quand un défenseur dépassé est pousser à la faute pour définitivement tuer l’espoir de réaliser un nouvel hold up. Définitivement, pour ceux qui se souviennent de l’amertume Amiénoise, ce match est une récompense et rétablie une forme de justice. Et je pense ne pas être le seul à qui il était chère à mon cœur de voir le Racing s’imposer, au delà de l’aspect comptable des choses.