Un club de foot c’est plutôt simple. Une équipe dirigeante, un staff technique, et des joueurs. Pour faire court. Ça, c’est le minimum, la colonne vertébrale. Ensuite selon le club, son histoire, la ferveur qu’il dégage, on trouve plus ou moins de suiveurs, anonymes et passionnés a des degrés différents. Ce type d’individu porte un nom…le supporter !
Si les joueurs et les dirigeants passent il en est un qui reste, année après année. Il va au stade à chaque match, se déplace aussi parfois . Souvent, voir même à chaque fois. Seul ou en groupe. » carté » ou non. Jeune ou moins jeune. Homme ou femme .Peu importe d’où il vient, ce qu’il fait dans la vie, il a la même passion que son voisin de tribune. Il range son costume de la ville le soir du match et enfile sa tenue de gala pour retrouver son équipe. Car une fois au stade il sera l’un des maillon d’une chaîne incassable, celle de la ferveur !
On a coutume de dire que les supporters sont le 12ème homme d’une équipe. Qu’ils peuvent faire basculer un match, transcender une équipe, décupler les forces de ceux qui sont poussés à chercher la victoire. Une horde de passionnés flanqués des couleurs de leur club, qui chantent et crient à l’unisson. Sur les bords du Krimmeri ils n’ont jamais cessé de chanter, même au bord du gouffre. Ils sont restés tous unis sous les mêmes couleurs . à la vie à la mort. Passionnés.
Car oui, à Strasbourg elle est bel et bien là cette passion. Aussi indescriptible qu’irrésistible. Le club peut se targuer d’avoir un Ami fidèle et qui ne l’a jamais lâché, peu importe les périodes et les tempêtes. Cet Ami qui jadis campait en 1/4 de virage nord-ouest, avec un petit intermède en ouest basse, à désormais élu domicile en Ouest haute. Le kop !
Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige ils sont désormais plus de 5000 à faire battre le cÂœur du racing. Certains sont la depuis des années, d’autres depuis seulement quelques mois, peu importe finalement, l’essentiel est ailleurs. Ce poumon du stade, vital à l’équipe n’a plus à faire ses preuves, on sait qu’on peut compter sur lui ! En perpétuel renouvellement il s’appuie sur différents groupes de supporters, qui animent à merveille celui qu’on appelle désormais le mur bleu, édifice somptueux et magistralement bruyant.
Alors si le club est revenu de l’enfer aidé tour a tour par bon nombre de personnes il doit aussi une fière chandelle à ses supporters. Vous, le peuple Strasbourgeois. L’ADN d’un club ce sont ses supporters. Et l’ADN du racing est unique et immortel.
Julien Conrad