Après la défaite concédée face à Valenciennes (2-4) ce samedi après-midi au Stade de la Meinau, c’est un entraineur déçu qui s’est présenté devant les journalistes dans la conférence d’après-match. Thierry Laurey a refusé de parler de la prestation du corps arbitral :
« Je ne peux rien dire, parlons du match… Quand tu as la chance de mener au score alors que tu démarres mal la rencontre, il n’y a aucune raison d’être excité ou autres. J’aurais préféré qu’on soit lucide. Le manque de maîtrise n’explique pas tout, malgré le fait qu’on soit un de moins, on a mal défendu sur les deux premiers buts. Quand on est un de moins il faut savoir fermer le coeur du jeu. Face à Valenciennes on a ouvert trop facilement, notamment sur le premier but. »
Quel était le plan de jeu après avoir été réduit à neuf ? « On espérait rester à 1-2 le plus longtemps possible. Malheureusement on prend rapidement le troisième au retour du vestiaire. Les événements ne nous ont pas facilité la tâche, on a été obligé de s’adapter. »
De la colère ? « Pas de colère ni de frustration, je suis juste déçu d’avoir perdu un match tout simplement. Un match qui je pense pouvait être à notre portée. En tout cas c’est la première fois de ma carrière que je me retrouver à coacher une équipe qui se retrouve à neuf à la mi-temps. C’est un gros handicap, c’est dommage car on avait ouvert le score. Ce n’est pas un match qui changera notre bilan après dix matchs. Aujourd’hui on est à 14 points, c’est une déception car on pensait vraiment qu’on pouvait l’emporter aujourd’hui. »
Quinze jours de trêve, comment va se passer le retour à la compétition ? « Il y a quelques montagnes qui se présentent devant nous, il va falloir récupérer les points que nous avons perdu. Il y a une remise en cause permanente à avoir dans le sport de haut niveau. Les premiers coupables aujourd’hui, c’est nous ! Je suis responsable au même titre que mes joueurs. »
Des points positifs malgré la défaite ? « Je suis fier de l’investissement mis par mes joueurs, même à neuf. Et surtout le fait de vouloir revenir à tout prix dans ce match. C’est quand même quelque chose de positif dans ce match, alors après c’est plus facile quand tu es porté par ton public parce que je pense qu’il y aurait eu quelques publics qui se seraient mis à siffler. Nous on a été porté. déraisonnablement on pouvait y croire. Cela ne s’est pas fait, c’est dommage ».
Vous y avez cru ? « Je suis payé pour y croire (rires), je rigole mais je suis très sérieux. Si moi j’y crois pas, comment voulez-vous que je le fasse croire à mes joueurs. Le but du jeu c’est d’y croire mais il ne faut pas faire n’importe quoi non plus. »
Avez-vous l’impression d’avoir été volé ? « Valenciennes n’a rien volé, ils se sont juste servi tout simplement, certes sur un plateau d’argent, mais ils n’ont pas volé la victoire. On va dire que nous avions un peu de vent contraire aujourd’hui. »