Traverser la planète pour voir un match du Racing, voici ce qui pourrait résumer les prochains jours de Sébastien Kujath.
Inutile de lui demander où il sera le 30 mars prochain : Je serais à Lille pour assister à la finale du Racing !. Lille qui n’est pas juste à coté de chez lui : J’habite Montréal depuis 2006. Je suis strasbourgeois de naissance et naturalisé canadien depuis 2013. Sébastien n’a pas hésité une seconde à prendre un billet pour la finale une fois la qualification en poche : J’avais déjà hésité à venir voir le Racing en fin de saison de National face à Dunkerque. Je ne suis pas retourné voir le Racing joué « sur place » depuis 2006 donc je n’ai pas hésité une seconde et ce match est le timing parfait pour aller voir ma famille et mes amis. Une 1/2 finale vécue depuis le Québec : J’étais assez tendu comme pour les matchs de l’équipe de France lors de la coupe du Monde. Là, tu repenses à tout ce que le club a traversé depuis plus de 8 ans. C’était magnifique, surtout avec ce dénouement heureux. Depuis le Québec et Montréal, il arrive toujours à suivre le club de son cœur : Je regarde les matchs en général en streaming. Ayant 6h de décalage horaire, les bleus jouent en début d’après-midi pour moi, pile à l’heure de la sieste de mes filles. Il est très rare que je rate un match et j’ai une épouse très compréhensive, qui accepte de me laisser « faire 7.000 kms pour un match », comme elle dit. Et quand on lui demande depuis quand il est supporter du RCS : Probablement depuis ma naissance, j’ai 35 ans cet été. Ca n’a pas été toujours facile d’être supporter du Racing mais en ce moment ça paye ! Son meilleur souvenir en bleu ? Je me permets d’en mettre 2. Le fameux match de la montée face à Rennes, je devais avoir 7/8 ans. On l’a regardé à la télévision. Voir mon père, mes oncles et mes cousins aussi intenses devant un match m’a donné la piqûre immédiate. Ensuite, la victoire 4-1 face à Marseille à la Meinau avec des buts de Martins, Niang, Ljuboja et Ehret. J’ai cru que le stade allait exploser. Je n’arrivais plus à parler pendant 3 jours et mes oreilles sifflaient encore pendant 48h. Enfin, pour le prono de cette finale : Allez, je dis 2-0 avec des buts de Ludovic Ajorque et Kenny Lala sur péno !