à un peu plus de 48 heures de la rencontre qui opposera l’ogre parisien au Racing Club de Strasbourg à l’occasion de la cinquième journée du championnat de Ligue 1, le défenseur du RCS, Alexander Djiku, revient sur le début de saison du club alsacien.
Revenons quelques instants sur l’élimination face à Francfort. était-ce une véritable désillusion ?
C’est une déception car le club avait pour ambition d’être dans la phases de poules. Malgré le bon résultat du match aller (victoire 1-0 du Racing), nous sommes tombé sur une solide équipe allemande qui nous a montré qu’avec leur expérience étaient trop forts sur deux rencontres.
En tant que joueur, le mercato est toujours une période particulière. Comment vit-on cette période surtout en cas de transfert ?
Effectivement nous savons que la période est une période délicate et stressante pour tous les clubs et les joueurs. Il peut y avoir beaucoup de changements. Pour ma part j’aborde cette période assez sereinement car je sais être professionnel. Si je suis transféré et que tout le monde trouve son compte, tant mieux. Sinon je prends ça avec beaucoup de philosophie car chaque période est unique et enrichissante.
Ce début de saison avec Strasbourg est un peu compliqué. Comment l’expliques-tu ?
Par rapport à ce que représente désormais Strasbourg, cela peut paraître être une situation compliquée, surtout au niveau comptable. Nous savions que la Coupe d’Europe allait nous handicaper sur la fraîcheur physique (10 rencontres en 32 jours). Cependant, il ne faut pas trop s’inquiéter car le championnat est long et chacun a sa période. Bien évidemment on ne va pas se cacher derrière le parcours européen, surtout qu’on a prouvé qu’on avait des ressources mentales pour chercher des résultats. Il faut continuer dans ce sens tout en étant plus efficaces dans les zones de vérité. Être plus constants et productifs sur l’ensemble des rencontres.
Après cette petite trêve internationale vous affrontez le PSG. Auriez-vous préféré affronter une équipe plus « abordable » ?
Honnêtement, même si de l’extérieur certaines équipes peuvent vous paraître plus « abordables », seul le résultat fait office de juge de paix. Il n’y a jamais de bon moment pour affronter le PSG. Donc que ce soit maintenant ou plus tard, cela ne change rien pour nous.