Arrivé il y a 4 ans de l’Olympique de Marseille, Jean-Philippe Sabo s’est confié à Alsa’Sports. Il revient sur sa carrière au Racing, ses difficultés mais aussi ses meilleurs souvenirs et sur le retour du club dans le monde professionnel.
Vous êtes arrivé lors de la saison 2012-2013, vous avez donc contribué à la reconstruction du club, comment vivez-vous cette montée en Ligue 2 ?
« Cette montée en Ligue 2 je la vis comme une victoire et une grande satisfaction, j’ai fais des sacrifices pour venir en CFA dans ce club et essayé de les aider à retrouver le monde professionnel, ce qui est fait aujourd’hui. C’est un grand bonheur avec un bon groupe de copains. »
Comment s’est passée votre carrière à Strasbourg ?
« Je suis arrivé en janvier de l’année de CFA en ayant pour objectif de remonter en National, ce qui a été le cas avec ce match mythique à Épinal où l’ambiance y était incroyable. L’année suivante en National a été compliquée où je découvrais ce niveau. Je ne connaissais que la Ligue 1 ou la Ligue 2. Ce n’est pas un championnat facile, mais nous nous sommes maintenus administrativement ce qui n’est pas une fierté… La saison suivante a été très bonne pour le club et pour moi malgré ce petit point qui nous manquait à l’époque, mais j’avais à coeur de montrer toutes mes qualités, ce que je n’ai pas pu faire l’année précédente. »
Quels sont vos meilleurs souvenirs avec le Racing ?
« La montée en National à Epinal et puis mon premier derby contre Colmar avec cette ambiance magique. Et évidemment le parcours de cette année avec la Ligue 2 au bout. »
Cette saison a été assez particulière pour vous, comment l’avez-vous vécue ?
« Cette année a été très dure pour moi sur le plan mental car je n’ai pas participé à beaucoup de matchs, surtout à partir du mois de janvier. Voir ses copains s’épanouir sur le terrain pendant que vous rongez votre frein dans les tribunes ce n’est pas facile du tout… Malgré cela, j’ai continué à être un compétiteur que ce soit à l’entrainement ou alors en CFA 2, où j’ai essayé de jouer le jeu pour maintenir l’équipe dans cette division. »
Certains joueurs, comme David Ledy, ont dit regretter la période de la CFA où le groupe était très soudé, regrettez-vous cette période ?
« En CFA on était un bon groupe de potes et on a eu des bons et des mauvais souvenirs. Mais regretter je ne sais pas si c’est est le mot, car depuis deux ans notre groupe est aussi vivant et j’ai des potes dans les deux. Dans ma vie, j’ai comme principe de ne jamais regretter et aujourd’hui je suis content d’être resté à Strasbourg. Malgré les nombreux départs qu’il y a eu, je suis le dernier rescapé du CFA, jusqu’à quand ? Ça on ne sait pas… »
Comment envisagez-vous la suite de votre carrière ?
« Pour la suite de ma carrière j’attends mon rendez-vous avec le club tout à l’heure. Mon souhait aurait été de rester ici, mais je n’ai pas les cartes entre mes mains et je ne suis pas le seul décisionnaire. Je connais très bien le niveau de Ligue 2 pour y avoir joué et être monté en Ligue 1 avec Montpellier et Ajaccio. Si je ne reste pas à Strasbourg, j’irais chercher une autre aventure pour continuer à m’épanouir sur les terrains. »
Crédit photo : 20minutes