L’enjeu était de taille pour le Racing Club de Strasbourg qui se déplaçait à Reims ce dimanche lors de la neuvième journée de Ligue 1 Uber Eats. Une rencontre où les hommes de Thierry Laurey, absent pour cause de Covid, ne devaient pas perdre pour rester dans la zone de flottabilité. Le scénario n’a pas tourné en faveur des Alsaciens, pire encore, le Racing paie une fois de plus ses errances de concentration !
Cinq minutes fatales
Sans Alexander Djiku, ayant dû s’éclipser pour assister à la naissance de son deuxième enfant, et sans Jean-Eudes Aholou, lui aussi positif au Covid, le Racing démarrait la rencontre dans un dispositif identique à celui mis en place à Brest huit jours plus tôt. Titulaire pour la seconde fois de la saison, Sanjin Prcic avait la lourde tâche que de tenter d’animer le jeu strasbourgeois.
Plutôt bien en place, les joueurs strasbourgeois concèdent l’ouverture du score suite à un coup-franc magistralement tiré par Matthieu Cafaro qui profite d’un rebond sur le dos de Kamara pour ouvrir la marque (22ᵉ). Comme face à Lorient, Monaco ou Lyon, le Racing encaisse trop rapidement un second but. Moins de cinq minutes après l’ouverture de la marque, Faes reprend le ballon de la tête et crucifie un Bingourou Kamara laissé seul par un marquage complètement apathique (26ᵉ).
Le Racing revient rapidement dans le match en inscrivant un penalty par Ludovic Ajorque (29ᵉ) mais cela restera insuffisant pour accrocher le match nul en terre rémoise. Le RCS paie cher ses quelques minutes d’égarement. Avant le déplacement à Brest Thierry Laurey précisait que l’équipe avait « des approximations par moments qui ne sont pas acceptables à ce niveau »
Changement de dispositif en cours de match
Lors de la victoire 3-0 à Brest, Thierry Laurey avait décidé de remettre une défense à cinq. C’est assez logiquement que le staff strasbourgeois a décidé de reconduire ce dispositif. Malheureusement, sans Jean-Eudes Aholou et Alexander Djiku, le club alsacien perdait deux joueurs au fort impact physique. Trop discret, Sanjin Prcic n’a pas été en mesure de compenser ces absences. À l’heure de jeu, Jean-Marc Kuentz « messager » du jour, changeait de dispositif pour remettre le 4-4-2 losange avec Adrien Thomasson en pointe haute de l’équipe strasbourgeoise.
Un changement payant dans le jeu mais pas au tableau d’affichage puisque le Racing n’a pas réussi à inscrire un second but dans la partie. Il va désormais falloir se rendre à l’évidence, la charnière à trois défenseurs au moment d’affronter l’avant-dernier de la Ligue 1, fut sans doute une décision trop frileuse de la part du staff alsacien. En neuf journées de championnat, Thierry Laurey n’a toujours pas trouvé l’équilibre dans son dispositif. Même s’il est évident que Strasbourg a été pénalisé par de nombreuses absences lors de cette rencontre.
Réaction obligatoire
« On est dans le dur et on le sait. On travaille pour remonter la pente, on l’a fait contre Brest. Il faut effacer nos erreurs et tout se passera bien. Peu importe l’adversaire, que ce soit face à Brest, Reims, où encore le Paris Saint-Germain » soulignait Anthony Caci soulignait après cette nouvelle défaite. Cela tombe bien puisque le Racing accueillera l’Olympique de Marseille ce vendredi 21 heures au Stade de la Meinau. Réaction obligatoire !