Avant d’aller affronter Auxerre ce week-end lors de la quatrième journée de Ligue 1, les hommes de Julien Stéphan n’ont pas encore remporté de victoire cette saison. Une situation qui ne plait pas particulièrement aux amoureux du Racing, qui après une saison plus que réussie et une lutte jusqu’à la dernière journée pour une qualification européenne, s’attendaient à ce que l’équipe reparte de plus belle. Cependant, le coach du Racing, a répété depuis plusieurs semaines qu’il serait compliqué de récidiver et que cette saison ne ressemblerait sans doute pas à celle passée. C’est certainement pour cela que le technicien du RC Strasbourg refuse de comparer les deux débuts de saison. Alors que le mercato se termine dans huit jours désormais, Julien Stéphan nous a fait savoir qu’il était particulièrement impatient que celui-ci ferme ses portes afin d’avoir plus de certitudes sur les semaines à venir. « Durant le mercato de l’année dernière, on savait que des joueurs allaient arriver. Cette saison, ce n’est pas dépendant de notre volonté. On ignore si certains joueurs vont partir à huit jours de la fin du mercato. Le contexte est donc complètement différent », nous a confié l’entraîneur strasbourgeois.
Garder son calme
S’il est vrai que le Racing ne s’est pas encore imposé après trois journées, l’homme fort du Racing Club de Strasbourg a tenu à calmer la situation en soulignant qu’il fallait laisser un peu de temps à ses joueurs :
« La perception qu’il pouvait y avoir l’été dernier, c’était totalement différent puisque le Racing sortait d’une saison avec un maintien à la dernière journée, donc les gens ne s’attendaient pas à grand-chose. Quand tu as fait une saison exceptionnelle, tout le monde s’attend à ce que ça reparte immédiatement. On ne peut pas faire un copié collé avec la saison passée. J’avais déjà connu ça avec Rennes pendant trois ans où l’on avait surperformé et je connais les problématiques que cela engendre derrière. Il y a un processus à remettre en place. Je m’évertue depuis un mois dans mes prises de parole de à dire ça, mais je sais que je ne suis pas entendu et que je ne suis pas écouté. Peut-être que maintenant, on va un peut-être m’entendre un peu plus. À la fin du match face à Reims, je suis resté tranquille, j’ai simplement été interrogatif, car nous n’avions pas réalisé ce que nous avions prévu de faire. Il n’y a pas d’état d’urgence ! Le début de championnat est ce qu’il est. Il va y avoir autant de points en jeu en une semaine (Auxerre, Nantes et Brest) qu’il y en avait dans les trois premières. Si l’on fait deux victoires sur trois, on va dire quoi ? ».