En difficulté en championnat, le Racing Club de Strasbourg n’a pas résisté face à Montpellier lors de son entrée en lice de la Coupe de France. Une défaite sèche sur le score de 0-2 qui ne reflète pas parfaitement la rencontre mais qui reste cependant assez logique tant le Racing a été inoffensif au cours de cette rencontre et cela malgré sa nette domination territoriale en seconde période.
Parenthèse refermée
Aussitôt ouverte, aussitôt refermée, la parenthèse « Coupe de France » aura été de courte durée puisque le club alsacien prend la porte dès les 32èmes de finale de la compétition. Il faut remonter à la saison 2009/2010 pour voir une élimination à ce stade (sous le statut professionnel). Le 9 janvier 2010 face à Lyon (1-3) devant tout juste 10 000 spectateurs.
Objectif maintien
L’objectif annoncé et répété pour les hommes de Thierry Laurey, c’est le maintien. Après 4 matches de rang sans victoire en championnat, le Racing se doit de réagir dès ce dimanche lors d’un déplacement qui s’annonce périlleux du côté de Metz. Match à enjeu et match à ambiance en règle générale qui se déroulera malheureusement à huis comme à son habitude, tout autre résultat qu’une victoire pourrait fortement déplaire aux amoureux du club strasbourgeois.
Comme précisé par l’adjoint de Thierry Laurey lors de la conférence de presse d’après-match, cette élimination pourrait être un mal pour un bien. La réponse n’interviendra que dans quelques semaines : « Cela peut être un mal pour un bien. Depuis les gars n’ont jamais lâché, ils ont toujours étés concernés, tout le monde a été professionnel. On ne peut pas dire que c’est bien car c’est une défaite et il va falloir rebondir. Il faudra être vigilant car nous n’avons pas une énorme marge de manœuvre pour pouvoir nous permettre de nous relâcher » a souligné Fabien Lefèvre après l’élimination concédée face à Montpellier.