Thierry Laurey a accordé une interview au quotidien sportif L’Équipe. L’entraîneur du Racing Club de Strasbourg revient sur de nombreux sujets en compagnie de Nathan Gourdol, journaliste L’Équipe. L’occasion pour le coach d’évoquer sa belle histoire avec le RC Strasbourg :
Seul Stéphane Moulin (Angers) a plus d’ancienneté que vous sur le même banc en L1. Ça vous touche ?
Ailleurs, j’aurais déjà été content mais, à Strasbourg, c’est particulier. Quand je suis arrivé, on m’a dit : « Attention, c’est le Marseille de l’Est. » Cette légende de club instable, c’était à cause des dirigeants de l’époque, aujourd’hui c’est différent. J’ai dit que Strasbourg était peut-être le projet de ma vie, je le confirme. Je sais que l’histoire s’arrêtera, je ne sais pas quand, peut-être quand je serai à la retraite, mais ça restera un projet merveilleux. Je veux que les gens se disent : le travail a été fait avec lui, c’était sérieux, rigoureux.
Depuis 2016, comment a évolué votre relation avec le président Marc Keller ?
C’est une relation saine, de travail avant tout. Ce n’était pas un joueur avec qui j’ai eu un problème, c’est déjà une bonne choses (rires). Au-delà d’être connaisseur du foot, il est brillant sur le reste. Il est dans l’anticipation et percute vite. Le fait qu’il ait joué au foot fait gagner du temps. Ça ne veut pas dire que les présidents non-footeux sont incompétents, mais peut-être qu’ils ne jugent pas si bien l’utilité de ce qu’on veut mettre en place. Il a une façon diplomatique de dire les choses, ce qui n’est pas mon cas, donc on se complète. J’arrête, on va dire que je lui cire les pompes.
L’ÉQUIPE