Nouvel entraîneur des gardiens pour les deux prochaines saisons, Stéphane Cassard retrouve un club qu’il a côtoyé durant cinq saisons. Le natif de Montbélliard a porté le maillot strasbourgeois à plus de 200 reprises. Coach des gardiens à Boulogne, Valenciennes puis l’Olympique de Marseille, Stéphane Cassard a su s’aguerrir dans le milieu avec cinq saisons dans le club phocéen. Après une année « sabbatique », Cassard retrouve un club qu’il connaît sur le bout des doigts. Entretien privé avec l’un des personnages des plus appréciés du Racing Club de Strasbourg.
Revenir au Racing c’est un nouveau challenge qui se présente à toi ?
Exact, c’est un nouveau challenge avec un très bon projet. L’engouement à Strasbourg est extraordinaire et le club a retrouvé une certaine popularité.
C’est un club que tu connais bien, l’intégration sera plus facile ?
En effet, je connais bien ce club. Cela sera d’autant plus simple de m’intégrer. Mon rôle sera différent, mais cela a toujours été dans un coin de ma tête. J’ai tout donné pour ce club en tant que joueur. J’ai toujours su que par la suite je voulais devenir entraîneur des gardiens. Je reviens à Strasbourg avec beaucoup de plaisir !
Tout s’est passé très vite !
Quand les deux parties veulent travailler ensemble, il n’y a pas de raison pour que cela ne se fasse pas rapidement.
Changer de région et de vie, c’est une décision que tu n’as pas dû prendre seul ?
J’ai toujours pris les décisions avec ma femme. La saison passée on avait la possibilité de rester sur Marseille et on l’a fait car c’était plus simple pour nos enfants. Aujourd’hui nous avons retrouvé un challenge avec Strasbourg.
As-tu déjà échangé avec Thierry Laurey récemment ?
On a échangé ensemble il y a trois jours. Mais on s’était déjà vu auparavant. Je l’ai côtoyé quand j’étais très jeune à Sochaux. J’avais 19 ans et je m’entraînais avec le groupe pro. On s’est recroisé quand je suis parti à Montpellier en 1998. Depuis, à chaque fois qu’on se croisait, on se saluait.
Justement, on a l’impression que vous avez deux caractères aux antipodes ?
Avec l’expérience que j’ai pu acquérir à Marseille durant toutes ces années, je sais qu’il faut savoir s’adapter à tous les caractères. C’est justement une de mes forces. Alexander Vencel me disait toujours que lorsque je deviendrais entraîneur, je devrais m’adapter. Thierry Laurey a une très bonne cote dans le milieu.
Tu vas également retrouver Jean-Marc Kuentz qui retrouve le Racing
C’est plaisant de retrouver des personnes que je connais. Ce sera plus simple et plus facile de trouver les repères dans le club. C’est un gain de temps non négligeable dans le football.
Impatient de démarrer cette nouvelle aventure ?
Très impatient ! Retrouver le public de la Meinau quand ce sera à nouveau possible. Le sport ça se pratique avec du public. Quand je suis venu avec Marseille, j’avais des frissons lorsque le public m’a applaudi. Cette fois-ci ce sera différent, je serais dans le camp du Racing et j’en suis très heureux !