La période que traverse l’AS Saint-Etienne est bel et bien désolante mais celle-ci n’est pas vraiment comparable à celle qu’avait pu traverser le Racing Club de Strasbourg en début de saison. Contrairement à ce qui peut être écrit par-ci par-là, le Racing ne comptait pas le moindre cas positif au Covid-19 lors du premier match de la saison à Lorient en août dernier.
Un règlement évolutif
Premier club impacté en France, Strasbourg a malheureusement fait les frais d’un règlement pas encore au point. Une dizaine de cas positifs étaient positifs à vingt jours de la reprise du championnat. Ces derniers ont été mis à l’écart durant quinze jours et ont ainsi manqué une bonne partie de la préparation d’avant-saison, une période cruciale dans une saison sportive. Plusieurs d’entre eux avaient alors retrouvé le chemin de l’entraînement collectif à seulement trois jours de la première journée de Ligue 1. C’est par ailleurs ce que souligne l’entraîneur strasbourgeois, Thierry Laurey. Les joueurs touchés par le Coronavirus avaient par ailleurs disputé le match face à Lorient.
Aujourd’hui le protocole a évolué et les joueurs n’ont plus besoin de respecter une période de quinze jours. Après un test positif à la Covid-19, le malade doit désormais observer une période d’isolement pendant huit jours et ce, qu’il présente ou non des symptômes. À quelques jours près, le Racing aurait pu bénéficier de ce protocole et nul doute que cela aurait fait les affaires de Thierry Laurey.