Dans une longue entrevue accordée à nos confrères des Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA), Marc Keller, le président du Racing Club de Strasbourg, est revenu sur le mercato estival, décrié par de nombreux supporters.
Interrogé par le quotidien alsacien sur un éventuel coup en fin de mercato, le dirigeant alsacien s’est montré clair et a indiqué qu’il y avait la volonté d’investir sur un jeune défenseur pour l’avenir, et également sur un joueur offensif. Choses qui ne se sont finalement pas faites.
« On a failli faire deux choses à la fin : on aurait pu ajouter un joueur au poste d’offensif excentré qu’on n’a pas forcément, pour donner un peu plus de diversité, et en dernière minute, on était prêts à investir sur un jeune défenseur pour l’avenir. Mais ça ne s’est pas fait », confie Marc Keller aux DNA.
Une stratégie de mercato claire
Le mercato a été l’un des points les plus discutés par les amoureux du Racing. Toujours interrogé par les journalistes des Dernières Nouvelles d’Alsace, le président strasbourgeois a tenu à détailler sa stratégie sur ce mercato. Une stratégie guidée par la volonté d’avoir un effectif prêt à jouer très rapidement, d’où les arrivées rapides de Thomas Delaine, Colin Dagba et Ronaël Pierre-Gabriel.
« Très tôt, on a remplacé Anthony Caci par Thomas Delaine. Frédéric Guilbert, on ne souhaitait pas avec Loïc (Désiré, le responsable recrutement, ndlr) et le coach attendre le 1er septembre pour trouver un deal avec Aston Villa. On souhaitait avoir un effectif prêt le plus vite possible dès le début de saison. C’est pour ça qu’on a signé Colin Dagba très tôt (le 6 juillet, ndlr). Et quand on a su la pubalgie de Karol Fila, pour ne pas prendre de risque, on a rajouté Ronaël Pierre-Gabriel. C’était notre stratégie pour rentrer dans une saison dure et importante. Au départ, il y avait des risques sur Djiku et Ajorque, voire sur Prcic, Sels et l’un ou l’autre jeune, comme Habib Diarra qu’on a prolongé (jusqu’en juin 2027, ndlr). Finalement, on est contents parce qu’on a réussi à conserver une très grosse ossature de notre effectif. Sans oublier Lucas Perrin, dont on a su très tôt qu’on allait lever l’option d’achat à la date prévue avec l’OM, on est plus dans la continuité qu’on ne le pensait au départ » précise Marc Keller à nos confrères du quotidien alsacien.