Longtemps bloqués sur un parking à l’extérieur du stade par les forces de l’ordre, les supporters montpelliérains ont finalement pu accéder au parcage visiteurs en cours de partie.
C’est un déplacement qu’ils ne sont pas prêts d’oublier. Dimanche après-midi aux abords de la Meinau, la centaine de supporters de Montpellier – qui a fait match nul (2-2) face au Racing – a dans un premier temps était privée d’accès au stade après avoir pourtant parcouru des kilomètres pour rejoindre l’Alsace.
Ils étaient pourtant arrivés au stade sous escorte policière mais la préfecture a décidé de les bloquer sur un parking proche de l’entrée du stade. Une décision qui aurait visiblement été prise suite au retard des supporters montpelliérains au rendez-vous initialement prévu avec l’escorte policière.
Cette délégation montpelliéraine a été entourée par les CRS et interdite de franchir les grilles entourant la Meinau…
Mais après une longue attente, de premiers supporters ont pu accéder au parcage visiteurs de la Meinau.
À en croire différents témoignages de Montpelliérains présents sur place, la situation se serait finalement décantée lorsqu’une partie des Ultras Héraultais – qui « ont escaladé le talus à côté du parking et se trouvaient le long de la voie ferrée », comme l’a indiqué sur les réseaux sociaux Dorian Bonzom, rédacteur pour le site Allez Paillade, et présent sur place – ont menacé de se rendre dans le centre de la capitale alsacienne pour y regarder le match.
Or, un arrêté préfectoral entourait cette rencontre… Ce dernier impliquant une autorisation de déplacement sous différentes conditions dont l’interdiction d’accès au centre-ville strasbourgeois.
Il aura donc fallu attendre le premier quart d’heure de jeu pour que tous les supporters du MHSC prennent place dans le parcage visiteurs de la Meinau. Leur entrée fut saluée par le chant »Liberté pour les Ultras » scandé par le kop strasbourgeois qui a donné de la voix pour la première fois de la rencontre.
En effet – par solidarité entre groupes d’ultras -, la tribune ouest de la Meinau ne chantait pas tant que les Montpelliérains n’étaient pas en place face à eux.