Ce vendredi matin lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match à la Meinau, c’est Lucas Perrin qui s’est prêté au jeu des questions des journalistes. L’occasion pour le joueur d’évoquer la récente forme du club et sa situation personnelle.
Le Racing compte six points en trois matchs… Si on t’avait dit ça avant le début de la saison, aurais-tu signé ?
Bien sûr. Si on compare avec les dernières saisons, on n’avait quasiment pas pris de points lors des premiers matchs. Cette année, on en a pris six en trois rencontres. Il faudra enchaîner sur cette lancée et on espère le faire dès ce week-end.
Cet été, il y a beaucoup de défenseurs centraux qui ont débarqué… Comment voit-on ça quand on évolue à ce poste ?
On sait que certains peuvent jouer au milieu de terrain aussi pour compenser. Les arrivées, ce sont des choix du coach et du président. S’ils estiment avoir besoin d’autant de défenseurs, c’est leur choix, mais moi ça ne me pose pas de problème.
Tu dis rester imperméable à la concurrence, est-ce que le fait d’avoir été formé dans une équipe comme l’Olympique de Marseille t’aides à ce niveau ?
À Marseille, la concurrence est très rude, mais c’est comme dans chaque club. Il faut toujours de la concurrence, c’est grâce à cela qu’on donne le meilleur de soi-même. Certes, la concurrence était plus féroce à Marseille, mais cela ne veut pas dire que c’est facile ailleurs. À mes yeux, je préfère quand il y a une très bonne concurrence qui est saine pour nous pousser à tout donner.
Sur les trois rencontres, le Racing n’avait pas forcément la possession du ballon… Est-ce un choix tactique ou alors une situation que vous avez subie ?
Cela montre que l’on est une équipe compacte. Contre Toulouse, on n’a pas énormément subi ! Surtout en seconde mi-temps, on a fait face à très peu d’occasions. Je pense que ce qu’il faut travailler le plus, c’est le pressing. Parfois, on est un peu trop loin ou à contre-temps. Si on arrive à avoir la même force et la même compacité au milieu – et sur tout le terrain – je ne pense pas qu’il va nous arriver grand-chose.
C’est bien connu, il y a une belle entente entre toi et Frédéric Guilbert… Parle-nous un peu de cette connexion que l’on peut observer facilement sur le terrain…
Avec Fred (Guilbert), ça va être la troisième année qu’on joue sur le même côté, et on a très rapidement réussi à être compatible. Ce qui est bien, c’est notre complémentarité. On sait que quand l’un des deux va vers le ballon, l’autre sera là en couverture… On s’entend très bien sur le terrain et en dehors !
Quand on demande quelles sont les ambitions du club cette saison, tout le monde au club répond : « faire une belle saison ». Toi tu sens qu’on y aura le droit à cette belle saison ?
Je sens que, oui, ça va être une belle saison. On est seulement à la quatrième journée et il reste beaucoup de match. On l’a vu l’an passé que ça pouvait aller très vite quand on ne commence pas à gagner ou à prendre des points. Le plus important, c’est de prendre un maximum de points. On verra après ce qui arrivera. Le club a changé de dimension et, donc, pour se faire : on doit commencer par élever notre niveau de jeu et aller le plus haut possible.