Après quatre années et demie passées en Alsace, Adrien Thomasson s’en est allé, en janvier dernier, vers une nouvelle aventure du côté de Lens. De la course au maintien à celle vers la Ligue des champions, le milieu offensif de 29 ans a fait le grand saut. Pour nous, l’ancien Bleu est revenu sur sa première moitié de championnat difficile au Racing strasbourgeois avant sa renaissance chez l’autre Racing où il a terminé la saison avec cinq buts et deux passes décisives.
Un long entretien exclusif qui sera à retrouver dans le prochain numéro de votre magazine Direct Racing. Avant que celui-ci soit envoyé à nos abonnés (il est encore temps de s’abonner via ce lien), retrouvez gratuitement dans cet article un extrait de l’interview de Thomasson où le joueur, soulagé de voir son ancien club rester en Ligue 1, adresse un joli message au public alsacien. Il confie également n’avoir manqué que deux petits matches de Strasbourg lors de la deuxième moitié du championnat. Extrait.
As-tu un message pour le public alsacien ?
Ce que j’ai à dire, c’est que le public strasbourgeois est exceptionnel. Les supporters l’ont encore prouvé cette saison où tout a été difficile du début à la fin. Ils n’ont jamais lâché et ont très peu sifflé les joueurs durant les rencontres. Ce public est tout simplement extraordinaire !
De toute manière, le fait d’être à guichets fermés à chaque match, ça prouve bien cet engouement phénoménal en Alsace ! Honnêtement, j’ai eu beaucoup de chance d’avoir pu jouer à Strasbourg. J’en suis fier et je ne garde que des bons souvenirs de cette région.
As-tu suivi le maintien du Racing qui a été acquis officiellement face au Paris SG (1-1) lors d’une belle fête à la Meinau ?
Si j’ai suivi ? Les deux seuls matches que j’ai ratés, ce sont ceux de la 37e et de la 38e journée de Ligue 1 parce que je jouais en même temps avec Lens.
Dès que je regardais une rencontre de Strasbourg depuis mon départ, j’avais toujours cette adrénaline. J’avais envie de les voir bien faire et de prendre des points. Le maintien du Racing ? Cela a été un soulagement pour moi. Après la victoire contre Nice (2-0, le 13 mai lors de la 35e journée, ndlr), j’ai compris que le Racing allait se maintenir en Ligue 1.
Inconsciemment, je me suis senti impliqué dans ce maintien car j’avais disputé les six premiers mois là-bas. J’aurais eu une petite amertume si le club était descendu en Ligue 2… La place de Strasbourg est évidemment en première division ! J’ai déjà hâte de revenir jouer à la Meinau.