La pression se fait grandissante sur les épaules de Thierry Laurey et de ses joueurs car après six journées de championnat, les Alsaciens n’avaient remporté qu’une seule petite victoire (Dijon 1-0). En accueillant l’Olympique Lyonnais ce dimanche après-midi, le Racing se devait d’obtenir un résultat positif afin de briser la mauvaise dynamique. Trop rapidement menés au score, les Strasbourgeois ont bu la tasse en première période en étant menés 3-0 dès la 26ème minute de jeu, obligeant ainsi Thierry Laurey à réagir. Le coach strasbourgeois décide de faire entrer sa toute dernière recrue, Diallo à la place de Lionel Carole, passant d’un 4-2-3-1 à un 4-4-2 losange. La seule petite lueur de cette première mi-temps n’est autre que la réduction du score signée Habib Diallo à quelques secondes de la pause.
Au retour des vestiaires le Racing met quelques minutes à se remettre dans le sens de la marche mais on voit immédiatement l’apport du nouvel attaquant strasbourgeois qui met régulièrement en danger les défenseurs lyonnais. La bande à Stefan Mitrovic pousse et se voit logiquement récompensée par un second but signé Jean-Eudes Aholou (55e). Il n’en fallait pas plus pour piquer à vif les Lyonnais. Jeanricner Bellegarde doit jouer les pompiers de service en sauvant son équipe d’un dégagement sur la ligne.
À l’image d’un Dimitri Lienard qui harangue le public alsacien, le Racing pousse et s’offre quelques opportunités pour revenir à 3-3 mais cela manque de précision dans le dernier geste. Anthony Lopes a bien compris que son équipe était dans le dur et grappille très souvent de précieuses secondes. Lyon évolue en contre et s’offre deux balles de buts. Stefan Mitrovic puis Kenny Lala sauvent leur équipe coup à coup les Bleus en fin de rencontre.
Le Racing s’incline finalement 3 buts à 2 alors que l’on aurait pu imaginer un score beaucoup plus lourd après le troisième but lyonnais. Une défaite qui n’apporte pas de point au club alsacien mais on en ne peut pas dire que les joueurs n’ont pas mouillé le maillot. Le RCS est désormais dans l’obligation de s’imposer à Brest le week-end prochain sous peine de plonger dans la crise.