Vendredi soir dans une Meinau pleine à craquer, le Racing accueillait le LOSC en ouverture de la 11e journée de Ligue 1. Malgré quelques bonnes choses proposées dans cette rencontre, les Strasbourgeois ont pris l’eau face à des Dogues efficaces en seconde mi-temps (0-3).
Pour la sixième fois de la saison en autant de rencontres à domicile, le stade de la Meinau était à guichets fermés au moment de recevoir le LOSC. Dans une ambiance bouillante, les Strasbourgeois, qui ont contre toute attente pu compter sur la titularisation de Kevin Gameiro à la pointe de leur attaque, sont bien entrés dans la rencontre avant d’être plombés par un pénalty à quelques minutes de la pause (40′, 0-1). Malgré un long temps fort au retour des vestaires, les Strasbourgeois, trop fébriles défensivement, ont été punis par l’efficacité lilloise en seconde mi-temps (0-3).
Le bon visage du Racing
Certes, la possession était clairement lilloise en première mi-temps (61% contre 39% pour le Racing). Mais les protégés de Julien Stéphan – revenu sur le banc strasbourgeois après une semaine d’isolement pour cause de Covid – étaient au rendez-vous. Présents dans l’intensité, les Alsaciens ont rapidement concédé deux cartons jaunes, Le Marchand puis Prcic, dans les vingt premières minutes de jeu. Pendant ce temps, Benjamin André était averti côté lillois.
Stéphan s’attendait à un adversaire du même calibre que Rennes, le coach strasbourgeois a été servi. Si le LOSC est clairement un cran au-dessus notamment d’un point de vue technique, le Racing tient bon en mettant l’agressivité et l’impact nécessaires à une telle rencontre.
Comme à Rennes
Jusqu’à cette 40e minute où, comme contre le Stade Rennais (défaite 1-3 après l’expulsion de Nyamsi), un fait de jeu vient mettre à mal le convaincant visage affiché par le Racing. Maxime Le Marchand, qui cèdera sa place au jeune Doukouré à la pause, est coupable d’une faute dans la surface sur le défenseur lillois . Jonathan David se charge d’inscrire son huitième pion de la saison. Au terme d’une première mi-temps fermée (zéro tir cadré côté Racing contre seulement deux à Lille), Gameiro et ses coéquipiers rentrent aux vestiaires avec un désavantage d’un but (0-1, 45′).
Revenu avec de bonnes intentions, le Racing se procure les premières situations en seconde mi-temps. Multipliant les centres sur le côté droit, Dagba trouve Diallo qui ne parvient pas à cadrer sa tête (57′, 0-1). En récupérant de nombreux ballons au milieu de terrain, les Strasbourgeois semblent pleinement entrés dans cette deuxième mi-temps. Mais ils s’exposent évidemment aux contres lillois emmenés par les étincelants David et Bamba. Sans la double intervention de Matz Sels (58′ puis 59′) devant l’attaquant canadien, les visiteurs auraient pu faire le break dans ce match.
Des Dogues affamés
Ce n’est que partie remise puisque le premier buteur de la rencontre, Jonathan David, laissé tout seul dans les six mètres de Sels, n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets du portier belge sur un service de Weah (65′, 0-2), inscrivant par la même occasion son neuvième but de la saison.
Des Lillois pas nettement dominateurs en seconde période inscriront même un troisième pion à dix minutes du terme. Seul dans la surface, Cabella se charge de reprendre un nouveau centre de Weah pour mettre définitivement le LOSC à l’abri, avant de laisser sa place deux minutes plus tard (83’’, 0-3).
Les supporteurs lillois peuvent exulter, le LOSC vient de signer, pour la première fois de sa saison, une deuxième victoire consécutive en Ligue 1.