Le Racing Club de Strasbourg n’est pas parvenu à remporter le match pour la troisième place face à l’OGC Nice (0-0). Longtemps dominateurs, les Strasbourgeois étaient proches de marquer, mais ont buté sur un Walter Benitez en état de grâce.
L’ambiance est évidemment au rendez-vous pour ce choc entre deux équipes qui se disputent la troisième place de Ligue 1 Uber Eats. Le public de la Meinau est bouillant, et voit son équipe se procurer la première situation du match, sur cette reprise manquée de Prcic (3ème), suivie de celle de Guilbert (4ème). Le jeu du Racing se met en place, au gré d’un pressing étouffant, et de schémas de passes déjà bien travaillés. Le premier quart d’heure est totalement dominé par les Strasbourgeois dans les intentions et les ballons dans la surface adverse, sans pour autant inquiéter Benitez. Après une énième récupération haute, Gameiro hérite d’un bon ballon dans la surface, mais manque son face-à-face (15ème). Pas de punition directe sur l’action suivante, puisque Djiku réalise un retour de grande classe pour empêcher Delort d’ajuster le gardien.
Les offensifs tentent de se trouver dans les intervalles de la défense niçoise, et s’approchent de l’échéance. Avec comme souvent des combinaisons, du jeu à plusieurs, mais pas de dernier geste efficace pour le moment. Alors, les locaux s’essayent de loin, et Prcic n’est pas loin d’inscrire un but somptueux (30ème). Mais c’était sans compter sur la parade du portier niçois. Les hommes de Christophe Galtier se montrent également petit à petit, bien aidés par leurs qualités techniques. Mais ces derniers se mettent constamment en danger à la relance, subissant les efforts du pressing des locaux. L’ultime frayeur de la rencontre est pour le Racing, qui a vu la frappe d’Amine Gouiri passer juste à côté des cages (45ème).
Walter Benitez écoeure les Strasbourgeois
Dès l’entame de la seconde période, l’OGC Nice se tire une balle dans le pied. Dante écope d’un deuxième carton jaune, et laisse ses coéquipiers à 10 (48ème). Mais les visiteurs n’abdiquent pas, et ont eux aussi leurs séquences en camp adverse. Lucas Perrin est d’ailleurs averti pour excès d’engagement pour un tacle sur Gouiri (56ème). Le score n’évolue toujours pas, et le staff strasbourgeois procède à son premier changement (66ème) : Habib Diallo remplace Prcic pour former une attaque à 3. Le Racing intensifie ses offensives, mais ni la frappe au-dessus de Kévin Gameiro (68ème), ni sa tête après un rebond (74ème) ne donnent l’avantage aux siens. L’heure pour Julien Stéphan de faire entrer Sissoko au détriment de Bellegarde (75ème).
Habib Diallo s’illustre à son tour grâce à une tête en pleine surface, mais qui est directement captée par Walter Benitez (77ème). Le Sénégalais se procure ensuite la plus belle occasion du match. Lancé en profondeur, l’attaquant bute coup sur coup sur le gardien, alors que deux coéquipiers demandaient le ballon en retrait (80ème). Le dernier rempart de l’OGC Nice se mue une nouvelle fois en sauveur sur ce double arrêt, et contrarie Ajorque puis Diallo (84ème). Les occasions se multiplient, et le RC Strasbourg ne débloque toujours pas le tableau d’affichage. Le stade de la Meinau donne de la voix dans les derniers instants de la partie, conscient de l’avantage psychologique de son équipe. Mais en vain, puisque l’OGC Nice réalise l’exploit de tenir le score en infériorité numérique.