Le Kop du Racing Club de Strasbourg a décidé de maintenir la grève des chants lors du premier quart d’heure des rencontres, malgré les appels récents de l’entraîneur Liam Rosenior et du président Marc Keller. Dans un communiqué distribué ce soir en marge de la rencontre de Coupe de France contre Angers, les associations de supporters ont expliqué les raisons de cette décision.
Les Ultra Boys 90 et d’autres associations protestent contre la gestion du club par le consortium américain BlueCo, propriétaire du Racing depuis juin 2023. Elles s’opposent fermement à la multipropriété dans le football, craignant que cette pratique n’entraîne une perte de l’identité du club alsacien. Les supporters soulignent que cette politique va à l’encontre des valeurs et de l’histoire du Racing Club de Strasbourg.
La grève, qui consiste à ne pas chanter pendant les quinze premières minutes de chaque match, vise à exprimer leur mécontentement et à pousser le club à reconsidérer sa direction. Les associations estiment que cette forme de protestation est nécessaire pour faire entendre leur voix et protéger l’âme du club.
Liam Rosenior a réitéré son appel aux supporters, soulignant l’importance de leur soutien pour les performances de l’équipe. « L’ambiance dans le stade pourrait faire la différence pour gagner la Coupe de France ou terminer à une place européenne en L1 », a-t-il déclaré lors de sa conférence de presse. Il a plaidé pour une autre manière d’exprimer leur désaccord, afin de ne pas nuire aux joueurs qui donnent tout sur le terrain.
Malgré ces appels, les supporters restent déterminés à poursuivre leur mouvement, espérant que leur action conduira à un changement significatif dans la gestion du club. Le Racing Club de Strasbourg se trouve donc à un tournant crucial, où l’union entre les joueurs, la direction et les supporters sera déterminante pour l’avenir du club.