Dans un entretien accordé au quotidien régional DNA, le président du Racing Club de Strasbourg n’a pas souhaité parler d’avenir, préférant laisser ça à plus tard. Marc Keller souhaite avant tout que l’équipe puisse acquérir le maintien.
Je l’ai dit : cette saison est inédite et imprévisible, dans la gestion générale du club, mais aussi au plan sportif. Entre le coronavirus et le stade vide, c’est vraiment une année particulière. L’équipe a bien réagi en janvier. Elle s’est remise dans la bonne direction. Je regrette néanmoins deux matches récents : les nuls à Dijon où nous avons eu les occasions pour gagner et, surtout, contre Brest. Face aux Brestois, nous avons bêtement laissé échapper cette victoire qui nous tendait les bras et nous aurait permis de nous rapprocher des 30 points. Le combat va continuer jusqu’au bout. Ça va être dur. Je suis convaincu que nous allons le faire, mais rien n’est acquis. Nous avons dix points d’avance sur les deux derniers, mais l’écart se resserre avec les autres. Nous devons absolument éviter que ce qui s’est passé contre Brest ne se reproduise. Ces deux points perdus à la dernière seconde nous manquent. Il va falloir se battre pour en récupérer d’autres. Nous sommes focus là-dessus. Dans ces conditions, l’heure n’est pas, dans son esprit, aux négociations. Ce qui est vrai pour moi l’est aussi pour Thierry et son staff : être concentré à 200 % sur notre situation sportive pour assurer le maintien. Nous parlerons de l’avenir de chacun un peu plus tard. Aujourd’hui, ce n’est pas le moment.
Propos recueillis par les Dernières Nouvelles d’Alsace