En zone mixte, Julien Stéphan est revenu sur le match nul de ses hommes face au Karlsruher SC (1-1). Il regrette le manque de réalisme devant le but adverse.
Face au voisin de Karlsruhe, le Racing a disputé son deuxième et dernier match de préparation, mercredi après-midi, à une semaine de la reprise du championnat au Parc des Princes face au PSG (le 28 décembre à 21h). Dans une formule spéciale de trois fois 45 minutes, les Strasbourgeois auraient clairement pu s’imposer s’ils avaient fait preuve d’efficacité devant les cages adverses. Après avoir tardivement ouvert le score au milieu de la troisième mi-temps – grâce à Lebo Mothiba (1-0, 125′) – ils ont été rejoints par les Allemands dans les derniers instants de la partie (1-1, 133′).
Passé l’entame de match ratée, Julien Stéphan, qui a de nouveau mis en place son 4-4-2 en losange, trouve que son équipe a bien réagi mais a manqué de réalisme dans le dernier geste. « Je regrette la faible intensité sur les dix premières minutes, parce que c’était pourtant l’objectif de démarrer en étant fort et dynamique. On n’a pas réussi à le faire. Ils ont frappé trois ou quatre sur les dix premières minutes contrairement à nous qui n’avons pas tenté la moindre frappe, a confié le Breton en zone mixte.
Ensuite, nous avons pris l’ascendant sur la partie. Entre le premier quart d’heure et l’heure de jeu, nous avons eu beaucoup de situations. En deux matches, ça fait deux fois qu’on a énormément d’occasions sans réussir à les concrétiser. Ca doit être un axe de travail pour nous. Ces rencontres servent aussi à observer tout le groupe à disposition en faisant une revue d’effectif complète », a-t-il poursuivi quelques minutes après le coup de sifflet final.
Encore et toujours des blessures…
L’essentiel de ce genre de rencontre ne résidant pas dans le résultat final ; l’entraîneur strasbourgeois semble globalement satisfait du visage montré par son groupe. « Nous avons rempli les objectifs, c’est clair. Il y avait l’intensité nécessaire, du mouvement et des occasions de but pour ouvrir le score. Parfois, nous avons pêché dans le dernier geste. A d’autres reprises, c’est leur gardien qui nous a empêchés de marquer en faisant une parade comme celle sur Kev (Gameiro)« a considéré Stéphan.
Il est également revenu sur l’hécatombe de blessures dans le secteur défensif qui, comme en ‘première partie de saison’, risque d’handicaper les Racingmen. « Quand il manque pour le match de reprise cinq joueurs de la ligne défensive (Dagba, Delaine, Le Marchand (blessés), Djiku et Pierre-Gabriel (suspendus), NDLR), c’est évidemment un problème. Ce n’est pas lié à la préparation hivernale, ce sont d’autres problématiques, a glissé le chef d’orchestre du Racing. On verra sur les mois de janvier, février et mars si cette préparation hivernale a fait du bien. Les gars ont bien travaillé sur tous les aspects du jeu en étant très sérieux, investis et à l’écoute. Désormais, c’est la compétition qui déterminera les choses. »