Grégory Bakian a commencé sa carrière dans le sport automobile. Présent aux côtés de grands noms de l’auto tels que Jules Bianchi, Romain Grosjean ou Sebastian Vettel, Grégory Bakian s’est ensuite dirigé vers le football en passant par les équipes jeunes de Nice et Marseille. Bien plus tard, Grégory Bakian a également occupé un poste de conseiller au sein du club d’Hombourg-Haut, club de Régional 3, éliminé lors des 32es de finale face à Prix-lès-Mézières (3-0) en Coupe de France. Toujours très attaché au sport, c’est aujourd’hui une carrière de chanteur que suit Grégory Bakian. Alsa’Sports est allé à sa rencontre.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Grégory Bakian. Je suis né à Marseille mais j’ai grandi principalement à Nice et ensuite sur Paris pour des raisons liées à ma carrière musicale. J’ai fait également du sport de haut niveau, principalement en sport automobile et karting. J’ai été champion de ligue PACA de karting en 2003, double finaliste de la Coupe de France de karting 2002 et 2003, 3 fois finaliste du championnat de France en 2002, 2003 et 2004 et je devais participer au championnat d’Europe de formules BMW en Allemagne en 2004 (aujourd’hui la Formule 4). Malheureusement, j’ai dû arrêter le sport automobile cette même année pour des raisons financières. J’ai également eu la chance d’être invité en 2013 sur le trophée ANDROS, course sur glace en électrique. Puis j’ai fait 7 ans de foot en catégories jeunes jusqu’en moins de 17 ans à Nice et Marseille et j’ai ensuite passé mes premiers degrés d’entraineur et premiers degrés de fédéraux d’entraîneurs. J’ai le premier cycle du brevet d’État option football et j’ai travaillé 2 ans à la ligue Méditerranée de football entre 2005 et 2007.
Justement, comment passe t-on du sport de haut niveau à la chanson ?
C’est une passion qui est née à l’âge de 12-13 ans. Ma mère écoutait en boucle la comédie musicale Notre-Dame de Paris à l’époque avec les belles chansons que l’on connaît. Puis, j’ai commencé à rapper, pour le plaisir. J’ai ensuite remporté l’émission « Graine de star » à l’âge de 16 ans dans le casting officiel organisé par M6. Je ne devais pas participer à ce concours et c’est un ami d’enfance, Jonathan Wisniewski, rugbyman professionnel notamment passé par le Racing Métro 92, par Lyon, Toulon et le Stade toulousain, qui m’a inscrit. C’était mon meilleur ami à l’époque. Il m’a inscrit à ce casting un peu contre mon gré et je me suis retrouvé à gagner le casting officiel.
J’ai gagné la finale devant 500 participants et une foule de 7000 personnes. Cela a été un déclic et m’a poussé à m’investir encore plus dans la chanson. C’est également à partir de là que j’ai eu mes premiers cachets comme on dit, mes premiers paiements, mes premiers contrats de travail et j’ai commencé à vouloir en faire mon métier puisque malheureusement j’ai dû arrêter un sport dans lequel j’avais de bons résultats, de très bons résultats même. Un sport où je côtoyais des garçons comme Jules Bianchi qui était mon ami d’enfance (ndlr : décédé en 2015), un immense espoir automobile, et Sebastian Vettel avec qui j’ai eu l’occasion de rouler en 2001. Je faisais partie des pilotes français les plus rapides de ma génération, c’est-à-dire la génération 87-88. J’étais avec Romain Grosjean, Jules Banchi, et toute cette génération là.
Vous êtes produit par l’ancien champion du monde 98, Emmanuel Petit, comment vous êtes-vous rencontrés ?
Oui tout à fait, je suis co-produit par Emmanuel Petit. On s’est rencontrés sur un match caritatif de football pour une association en région parisienne qui venait en aide aux jeunes en difficultés des quartiers. On a fait un match où Emmanuel Petit était présent avec d’autres sportifs et personnalités médiatiques. Ensuite, il y a eu un show-case privé dans une salle assez prestigieuse à Paris où j’ai chanté mon premier single « Ce qui ne tue pas nous rend plus fort ». Emmanuel Petit avait été touché par les paroles de cette chanson qui aborde le thème de la résilience et de ne jamais baisser les bras. Il y a des coups durs qu’on peut tous traverser dans nos vies.
Il m’a félicité tout d’abord pour l’interprétation puis il m’a dit qu’il viendrait me voir en concert prochainement. Je me produisais dans une salle d’école des sentiers à Paris et Emmanuel Petit avait tenu parole, ce qui est rare pour être souligné. Il était venu me voir et puis de fil en aiguille on a eu une amitié qui s’est nouée. Par la suite, Emmanuel Petit a investi dans notre label et est donc devenu l’un de mes co-producteurs.
Quel est votre univers musical ?
Mon premier EP, qui était sorti en 2013, était plus variété française un peu pop-rock. Là, on a complètement changé de direction musicale avec ce nouveau single « Changer ». On est plus dans une couleur pop-électro inspiré par des groupes comme Imagine Dragons, One Republic ou encore Coldplay. Des sonorités plus actuelles, plus pop, plus énergiques, un peu plus « happy » et moins mélancolique. Avant c’était plus inspiré d’artistes comme Pascal Obispo ou Florent Pagny. Là on est sur un public plus jeune. D’ailleurs on a été sélectionné sur NRJ. Mon clip a été en sélection du mois de décembre sur NRJ hit et NRJ 12. Forcément pour moi c’est une petite consécration car pour arriver à rentrer sur les chaînes de télévision en coup de coeur en indépendant c’est exceptionnel. Je crois que cela fait plus de 15 ans qu’un artiste indépendant n’est pas rentré en coup de coeur sur les chaines NRJ 12. 99,9 % des places sont des artistes issus de chez Universal, de chez Sony, des grosses maisons de disques qui ont la main mise sur l’industrie, les sites musicaux, les différentes chaînes et radios musicales.
Parlez-moi de votre expérience en tant que conseiller dans le club de Hombourg-Haut lors de la saison 2019/2020 et l’élimination de l’AJ Auxerre en Coupe de France !
C’était une expérience magnifique. J’ai accompagné un homme qui est devenu mon ami, une relation humaine s’est créée. Azad Sanak était le président qui venait de prendre en main ce modeste club de Régional 3. On a vite accroché et l’aventure commençait à prendre une certaine tournure. C’est vrai qu’à un moment donné on s’est retrouvés à court d’expérience dans le secteur du football parce que ce n’était pas du tout son secteur d’activité.
J’avais une expérience de 10 ans dans le monde du football que lui n’avait pas et je suis donc devenu son conseiller. On a passé les différents tours jusqu’à cet exploit historique (ndlr : victoire contre Auxerre sur le score de 2-1) puisqu’on est classé 3es des plus grands exploits de la Coupe de France avec 6 divisions d’écart ! On espérait montrer notre meilleur visage mais nous n’avions jamais imaginé sortir une équipe comme l’AJ Auxerre. C’était une émotion très forte pour le président, les joueurs et moi-même. Une émotion qui m’a profondément attaché à la région. J’ai d’ailleurs été invité par Marc Keller pour assister à un match au stade de la Meinau. On m’a toujours parlé de l’ambiance survoltée de de l’antre strasbourgeoise donc c’est quelque chose que j’ai hâte de voir. On va organiser prochainement ce déplacement à l’occasion d’un prochain show-case pour mon nouveau single « Tout emporter » qui sortira en mars prochain. Mon premier single « Changer » sorti il y a quelques mois fonctionne bien avec 90 000 streams sur Spotify et 160 000 vues en un mois pour le clip.
Une tournée est prévue prochainement j’imagine ?
Une tournée est prévue oui. Le lancement s’effectuera au Casino de Paris, salle mythique de la capitale. C’est un rêve qui se réalise pour moi. Les dates arriveront prochainement mais cette date du 17 octobre 2022 marquera le point de départ d’une tournée de deux ans en France et en Europe.
Vous êtes en Alsace les prochains jours, pour quelles raisons ?
Je serai en Alsace et en Moselle pour rencontrer des partenaires pour la date du Casino de Paris. Il y a une belle histoire qui est née avec cette région. J’ai à coeur de renouveler une aventure comme celle vécue avec Hambourg-Haut. On a des projets et on est en discussion avec plusieurs villes et clubs. J’aime beaucoup venir ici, il y a les traditions, les valeurs et la culture et il est vrai que j’aime beaucoup les régions qui ont su garder leur culture et leur identité.
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Co-écrit avec Roman Gubiani