Quatre supporters du Racing se sont installés en tribune Est hier lors du match contre Saint-Étienne pour mener l’ambiance dans le premier quart d’heure. Une initiative lancée depuis plusieurs matches mais effective pour la première fois dans cette tribune. Face aux nombreuses diverses réactions, ces derniers assurent que les associations de supporters étaient au courant et que le « but n’a jamais été de créer un deuxième Kop ».
Hier, le stade de la Meinau a honoré son 58ème guichets fermés consécutif face à Saint-Étienne (3-1). Un antépénultième rendez-vous à domicile pour le Racing qui a réservé une petite surprise en tribunes, en parallèle de la grève des encouragements du Kop strasbourgeois situé dans le noyau de la tribune Ouest, qui est toujours d’actualité et qui le restera jusqu’à la fin de cette saison. Quatre supporters strasbourgeois, qui n’appartiennent à aucune association de supporters et initialement au sommet de la tribune Ouest, se sont installés dans la tribune Est, munis d’un tambour et d’un mégaphone, pour pousser le reste du stade à donner de la voix pendant les 15 premières minutes du match.
Une initiative lancée dans le quart de virage nord-ouest lors de la 23ème journée contre Brest (23/02/2025, 0-0), mais observée pour la première fois en tribune Est famille. « On a voulu créer une dynamique ailleurs qu’en tribune Ouest pour permettre au reste du stade de chanter pendant le premier quart d’heure », nous a confié l’un des quatre protagonistes cet après-midi. « Les gamins de la tribune famille ont été poussés pour chanter et ont participé à un joli « Aux Armes » avec tout le stade. » Une vidéo qui capture cette communion de la Meinau a été partagée sur les réseaux sociaux de Direct Racing et a engendré une multitude de réactions.
Certaines craignant notamment une fracture davantage entamée avec le Kop gréviste, ce que les quatre supporters déplorent, et contestent. « Nous avons rencontré les associations de supporters, dont les UB90, nous avons exprimé notre envie de donner de la voix ailleurs, tout en respectant leur silence pendant 15 minutes, et tout s’est bien passé. Notre objectif n’est pas du tout de créer un deuxième Kop, mais seulement d’être le fer de lance de ceux qui souhaitent chanter dans le premier quart d’heure. » Une clarification qui semblait nécessaire pour ce petit groupe qui n’est d’ailleurs « pas du tout contre la grève » et qui entretient de très bonnes relations avec les UB90. Mieux encore, ces quatre Capo improvisés ont profité de cette initiative à l’écho grandissant pour appeler à « stopper les sifflets envers le Kop lorsqu’ils entament leurs chants » et à « respecter les envies de chacun. »