Menés 2 buts à 0 avant l’heure de jeu, les Strasbourgeois ont su faire leur retard à Toulouse, grâce à la superbe entrée en jeu de Mothiba, au terme d’une fin de match de folie (2-2). Ils auraient même pu espérer mieux après l’intervention litigieuse d’un défenseur toulousain – dans sa surface – à quelques minutes du coup de sifflet final.
Galvanisés par leur public du Stadium, des Toulousains sur trois victoires consécutives à domicile sont pleinement entrés dans leur match en se procurant la première situation, lorsque la reprise dos au but du créateur van den Boomen est venue se loger derrière la cage de Matz Sels (5′). De quoi réveiller des Strasbourgeois bien trop timorés dans leur entame de match. La première offensive du Racing est emmenée par Dimitri Liénard qui, sur son côté gauche, tente une volée en angle fermée repoussée par Dupé, le gardien toulousain (8′).
Des Strasbourgeois dominateurs mais pas tueurs
Pendant une bonne quinzaine de minutes, les garçons de Julien Stéphan prennent le jeu à leur compte, pressent haut et récupèrent de précieux ballons dans la partie de terrain adverse. Mais ils n’arrivent pas à se montrer réellement dangereux, hormis quelques situations, la faute à un manque cruel d’efficacité et du déchet dans les derniers gestes, à l’image d’un Habib Diallo peu inspiré. Un temps fort non concrétisé par des Alsaciens orphelins de Djiku, contraint de laisser sa place à Perrin pour une gêne musculaire avant la demi-heure de jeu (28′). Punis par des Toulousains auteurs d’une fin de premier acte de très bonne qualité, Bellegarde et ses partenaires voient les locaux ouvrir le score au pire moment. En trouvant la solution sur corner, le jeune défenseur du TFC, Rouault, inscrit son premier but de la saison (44′, 1-0).
Au retour des vestiaires, le club de Haute-Garonne continue de prendre l’ascendant. Plus agressifs et meilleurs techniquement, Chaïbi et ses compagnons d’attaque vont doubler la marque en contre. Sur un service de Desler, le capitaine Dejaegere récupère le ballon au second poteau. Du droit, le milieu offensif trompe Sels qui ne peut rien faire (2-0, 55′).
Un coaching gagnant
Alors que Strasbourg se dirige doucement vers une sixième défaite cette saison, le coach du Racing opère un triple changement et fait entrer Pierre-Gabriel, Aholou et Mothiba. Pas épargné par les blessures depuis le début de saison, l’attaquant sud-africain va être le héros de ce dimanche après-midi. Seulement cinq minutes après son entrée, il réduit la marque d’un joli coup de tête (65′, 2-1), sur un service de l’autre entrant Pierre-Gabriel, avant d’être à l’origine du pénalty concédé par la défense toulousaine. Après une longue intervention du VAR, Jérémy Stinat désigne le point de pénalty pour une main de Nicolaisen dans la surface (71′). Expulsé pour un second jaune, il laisse ses partenaires à dix pendant que Gameiro se charge de transformer le pénalty en deux temps (73′, 2-2).
Au terme d’une fin de match de folie, les Bleus en supériorité numérique auraient même pu se voir octroyer un second pénalty sur une intervention très litigieuse de Rouault – dans ses six mètres – au duel avec Le Marchand. Après de longues minutes d’interruption pour cause d’arbitrage vidéo, M.Stinat revient et annonce sa décision : pas de pénalty pour le club strasbourgeois. Une décision qui laissera très certainement un goût amer pendant un long moment.