C’est l’image par excellence du guerrier strasbourgeois. Durant trois saisons (2016 à 2019), Anthony Gonçalves a séduit l’ensemble des supporters alsaciens. Même lorsque les résultats n’étaient pas présents, Gonçalves a toujours su répondre présent. Un regard foudroyant, de l’impact physique en veux-tu en voilà, Gonçalves c’était l’image même d’un Racing combatif et conquérant. À quelques heures du coup d’envoi entre Strasbourg et Metz, l’actuel caennais revient sur l’importance du derby de l’est.
Me concernant et concernant la plupart des joueurs, une rencontre face à une équipe voisine c’est toujours particulier. Un derby c’est toujours un match à part même s’il n’y a pas forcément de représentant régionaux dans les deux formations. Il y a une attente particulière autour de ce match. Quand j’ai pu participer à ce genre de rencontre avec le Racing, tu sentais que les supporters attendaient ce match avec impatience. Mine de rien, ça te rappelle que ce n’est pas une rencontre anodine, tu as envie de te battre pour toute une région !
Personnellement que ce soit avec le Racing, Laval ou même avec Caen face au Havre dernièrement, tu sens que si tu donnes tout ce que tu as et que tu remportes le match, c’est plus qu’un simple match. C’est une question de suprématie territoriale. J’avouerais que ce type de match est sublimé par la présence des supporters et que le fait qu’ils ne soient pas présents actuellement ça rend le truc un peu moins palpitant. J’ai en souvenir du match retour face à Metz à la Meinau où lorsqu’on égalise à 2-2, le stade se transforme en volcan, tu te dis que forcément avec les fans ça rend les choses un peu plus folles avec plus d’intensité, d’envie et d’énergie.
Je suis à fond derrière le Racing et derrière mes anciens collègues. Je sais qu’ils vont faire le taf. Même si la Meinau sera vide, il y aura énormément de monde derrière eux pour les soutenir, ils vont sentir la force derrière eux, c’est obligé !
Propos recueillis par Jonathan Helbling pour Alsa’Sports