Ce n’était plus qu’une question d’heures, c’est désormais officiel depuis jeudi soir. Le Racing a été totalement vendu au consortium américain BlueCo, qui devient le seul propriétaire du club alsacien. Voici les principales informations à retenir de cette journée faisant date dans le grand livre du Racing Club de Strasbourg. Construire le Racing de demain en s’appuyant sur des capitaux supplémentaires – tout en préservant une identité forte – c’est l’ambition affichée par les nouveaux actionnaires et Marc Keller.
- Le RCSA a été racheté en intégralité par BlueCo – ce consortium d’investisseurs soutenu par le fonds américain Clearlake – qui, l’année passée, s’est regroupé pour racheter Chelsea en Premier League. Sous la houlette de Todd Boehly, ce puissant homme d’affaires américain dont la fortune est estimée à 5,3 milliards de dollars, qui est l’actuel président du club londonien. Il est l’homme fort de ce rachat.
- Cette arrivée de capitaux supplémentaires doit permettre au Racing d’entrer dans une nouvelle phase. Au regard du communiqué publié par Strasbourg, ces nouveaux investissements devraient permettre d’investir dans les équipes premières masculine et féminine, mais également dans l’académie et dans l’ensemble du club, tout en profitant de l’expertise et des conseils de Chelsea.
- Marc Keller va conserver son poste à la présidence de Strasbourg. Pas de révolution en vue puisqu’il devrait être encore entouré de son équipe de direction actuelle. Toujours dans l’optique « d’accélérer l’ambition du club de construire le Racing de demain », d’après les mots du patron strasbourgeois.
- Après avoir réussi à faire remonter le Racing, puis l’avoir stabilisé en Ligue 1, M.Keller a comme objectif de permettre au club d’être « encore plus ambitieux et compétitif dans un monde du football qui a considérablement changé, notamment avec l’arrivée massive d’investisseurs étrangers dans de nombreux clubs français et l’évolution de la Ligue 1 de 20 à 18 clubs ».
- Le président strasbourgeois assure que le Racing ne deviendra pas un club annexe de Chelsea. La volonté première étant, selon ses dires, de continuer à développer deux clubs ambitieux en étroite collaboration mais en gardant chacun leur identité et leur indépendance. En quelques mots, grandir et se développer mais pas à n’importe quel prix : en conservant un ancrage territorial fort.
- De son côté, le consortium BlueCo compte « préserver l’héritage du Racing et à travailler en étroite collaboration avec Marc et son équipe de direction afin de poursuivre l’excellent travail qu’ils ont accompli. »
- Aucun montant concernant la vente du Racing n’a, pour l’heure, été communiqué. Mais l’investissement des nouveaux actionnaires devrait être conséquent.
- Ce nouvel actionnariat doit encore être validé par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) devant qui le Racing est passé au matin du jeudi 22 juin. La DNCG a mis sa décision en attente le temps d’examiner toutes les pièces du dossier sous deux semaines.