Durant les 45 premières minutes du match entre l’OM et le Racing, les Strasbourgeois ont étonnamment dominé leur sujet alors qu’ils étaient bien évidemment loin d’être favoris, avant le coup d’envoi, face au dauphin du PSG.
Le fait de jeu du match
Une domination renforcée par l’expulsion du défenseur marseillais Leonardo Balerdi juste avant la demi-heure de jeu (29’) pour avoir déséquilibré Habib Diallo, qui partait seul au but lancé parfaitement dans la profondeur sur un long ballon de Morgan Sanson.
En position de dernier défenseur, même si son compère de la défense, Chancel Mbemba, pouvait possiblement rattraper le meilleur buteur strasbourgeois (13 réalisations), l’Argentin a écopé d’un carton rouge des mains de Jérémie Pignard.
L’assistance vidéo n’est d’ailleurs pas revenu sur la décision de l’arbitre de la rencontre.
Un OM à l’arrêt à domicile
Après avoir repris le contrôle de la partie en inscrivant deux buts en seconde période, les hommes d’Igor Tudor, qui ont évolué à dix contre onze pendant plus d’une heure, se sont fait remonter par un Racing qui peut remercier son milieu Jean-Eudes Aholou, auteur d’un doublé en moins de 90 secondes (2-1, 88’; 2-2, 89’).
« L’arbitre s’est trompé »
Questionné sur le souci mental de son équipe au Vélodrome où elle n’a plus gagné depuis cinq rencontres, le coach marseillais a botté en touche, préférant s’arrêter sur le fait de jeu de la première mi-temps.
« Pour moi, ce qui fait la différence sur ce match, c’est le carton rouge inexistant (à Balerdi, 29e). L’arbitre (M. Pignard) s’est trompé car il n’a pas compris la différence que moi, j’ai connu en tant que joueur, entre le fait d’être simplement touché et celui d’être vraiment poussé », a considéré Tudor en conférence à l’issue du match nul entre Strasbourg et Marseille (2-2)