Les 27 et 28 janvier 2024 aura lieu la septième édition de l’European Futsal Cup (EFC). Au gymnase de la Rotonde à Strasbourg, ce tournoi devenu une référence du futsal accueille les équipes U11 de cadors européens comme le FC Barcelone ou la Juventus Turin. Le Racing Club de Strasbourg ainsi que deux clubs amateurs – le FC Oberhausbergen et l’AS Strasbourg – seront également de la partie. Présentation de cet événement avec l’organisateur 100% alsacien, Nicolas Gross, qui a notamment été éducateur au RCSA pendant 13 années.
Pouvez-vous vous présenter ?
Depuis une quinzaine d’années, je travaille comme commercial chez Temps 2 Sport. Ma mission principale est d’équiper les clubs et les associations en textile et matériel de sport avec des grandes marques comme Nike, Adidas ou Puma. Pendant 13 ans, j’ai aussi été éducateur au sein de la catégorie U11 du Racing Club de Strasbourg. C’est de là que m’est venue l’idée de monter l’EFC. Il y a deux ans, j’ai arrêté d’occuper ce poste au Racing mais je gère toujours les relations extérieures dans le domaine de l’événementiel et de la gestion des opérations au sein du club. Mes trois fonctions sont liées au sport : c’est parfaitement complémentaire pour moi. Au passage – et c’est important ! –, je suis 100% alsacien puisque je suis né et j’ai grandi à Strasbourg.
Les 27 et 28 janvier 2024 au gymnase de la Rotonde à Strasbourg aura lieu la septième édition de l’EFC. Cela doit représenter une très grande fierté pour vous de réussir à pérenniser ce tournoi…
Hormis en 2021 et 2022 en raison du Covid, nous avons chaque année, depuis sa création en 2016, réussi à reconduire cet événement. Il s’agit d’un travail considérable pour trouver des fonds avec, uniquement, des partenariats privés. Pour l’événement qui arrive, le budget est à hauteur de 100’000 euros. Nous devrions – pour la première fois – être subventionnés par la Ville de Strasbourg. La relation avec la Ville est de plus en plus fluide. La mairie comprend que cet événement participe à faire rayonner Strasbourg dans le monde ! Logiquement, nous devrions donc avoir une enveloppe pour l’événement à venir en janvier 2024. Cela fera du bien à notre porte-monnaie parce que, chaque année, il faut repartir à zéro et trouver de nouveau 100’000 euros. Il y a une cinquantaine de bénévoles qui travaillent sur toute la partie logistique, sportive et organisationnelle. À côté de ça, nous avons 80 familles d’accueil.
En quoi consiste ce tournoi ?
20 écuries seront réparties en quatre poules de cinq équipes. 10 nations seront représentées. Le samedi, la phase de groupes aura lieu. Le dimanche, les phases finales seront disputées avec la grande finale en clôture. Au total, il y aura 74 rencontres durant le week-end.
Parmi ces équipes, il y a de nombreux clubs professionnels dont de très grands noms en Europe…
De France, Paris, Marseille, Lens et bien évidemment Strasbourg participent. De l’étranger, le FC Barcelone, le Benfica Lisbonne, la Juventus Turin, Stuttgart, Anderlecht – vainqueur en 2020 –, le RB Salzbourg, le Servette Genève – tenant du titre – ou encore le Slavia Prague – premier représentant de la République Tchèque – seront présents.
Ces formations constituent, à partir de leurs jeunes licenciés au football, des équipes de futsal… Est-ce bien cela ?
Exactement ! Sur l’événement que l’on organise – hormis le FC Barcelone qui a une entité futsal à part entière avec des enfants qui ne pratiquent que cette discipline –, tous les clubs utilisent le futsal comme une pratique annexe. Mais le futsal est de plus en plus pris au sérieux. Au Racing Club de Strasbourg, par exemple, il y a désormais – dès le 15 août à la reprise – une séance de futsal par semaine pour tous les jeunes. Le futsal est beaucoup plus médiatisé qu’à l’époque où nous n’en parlions pas du tout. Désormais, les clubs de futsal communiquent sur ce sport sur les réseaux sociaux. Cela permet de le mettre en lumière.
Cette édition est aussi marquée par la présence, pour la première fois, du mythique club d’Arsenal…
Nous avons beau être désormais un tournoi-référence, cela ne permet pas forcément d’avoir le Bayern Munich ou le Real Madrid en un claquement de doigts. Il y a une grosse partie qui est liée au relationnel. Il faut avoir des portes d’entrée au sein des clubs, respecter leur cahier des charges. Cela passe par de longues discussions – même négociations ! – pendant des mois.
Lors des éditions précédentes, Newcastle avait été le premier club anglais à intégrer le tournoi. Mais, pour cette édition en janvier 2024, nous souhaitions apporter de la fraîcheur et de la nouveauté avec un très grand nom du football anglais. Avec l’histoire du club et les Français – dont la légende alsacienne Arsène Wenger – qui ont marqué l’histoire du club, ça nous paraissait plutôt cohérent de choisir Arsenal. Robert Pirès, que j’avais rencontré lors d’un match de l’équipe de France à la Meinau contre la Bosnie-Herzégovine au mois de septembre 2021, a fait un travail exceptionnel pour nous mettre en relation avec les dirigeants londoniens.
Deux clubs amateurs alsaciens, à savoir le FC Oberhausbergen et l’AS Strasbourg, participent chaque année à ce tournoi… Pourquoi ?
Ce sont nos deux clubs partenaires qui nous assistent, depuis le début, dans l’organisation de cet événement. Tout d’abord, le FC Oberhausbergen met à disposition des bénévoles. La première édition de ce tournoi s’est d’ailleurs déroulée là-bas. Ensuite, nous avons migré au gymnase de la Rotonde à Strasbourg. Mais nous avons gardé notre partenariat avec le FCO. Nous leur léguons l’intégralité des recettes de billetterie et de restauration du week-end ! Quant à l’AS Strasbourg, c’est notre partenaire logistique sur le site de la Rotonde car cette équipe est résidente du gymnase. Ces deux clubs ont une place d’office chaque année puisque ce sont deux entités intimement liées à l’organisation et au bon déroulement de l’EFC.
Enfin, il y aussi deux clubs qui se sont qualifiés lors de notre événement en septembre dernier. Il s’agit de Sénart Moissy et de l’Olympique rovenain. 20 équipes U11 avaient disputé ce barrage d’envergure.
Ces équipes arrivent-elles tout de même à tirer leur épingle du jeu face à des cadors du continent ?
C’est très compliqué pour elles, forcément, sur l’ensemble du tournoi. Mais nous arrivons, chaque année, à mettre des étoiles dans les yeux de ces enfants. Je me rappelle, lors de l’édition 2020, où le FC Oberhausbergen avait réussi à tenir tête au FC Barcelone en s’inclinant seulement 1-0 à 30 secondes de la fin. C’est déjà une victoire pour ces enfants qui, s’ils arrivent à faire une seule performance sur le week-end, en sortent grandis et heureux. Rien que d’entrer sur le terrain aux côtés de clubs comme la Juventus Turin ou le Barça, c’est quelque chose de magique pour ces petits Alsaciens.
Des recruteurs sont-ils présents pour, par exemple, découvrir et se renseigner sur des pépites ?
Des recruteurs, il y en a forcément mais je ne suis pas sûr qu’ils se signalent auprès de l’organisation. Ils sont plutôt discrets. Je sais toutefois que les recruteurs de Metz, Nancy et Marseille se déplacent. Ils cochent cette date dans leur calendrier. Ça leur permet de voir de très jeunes joueurs talentueux des quatre coins de l’Europe. Mais il faut rappeler qu’il y a une réglementation à cet âge pour empêcher, par exemple, à un jeune Strasbourgeois de 11 ans de rejoindre le PSG.
Des visages connus sont-ils passés par ce tournoi ?
Il y en a un très présent sur les pelouses de Ligue 1 en ce moment. Il s’agit de Guillaume Restes, le jeune gardien de Toulouse, qui a participé à la première édition de l’événement. Aujourd’hui, il est gardien numéro un au Téfécé et en équipe de France Espoirs. Tom Saettel (qui évolue au Racing, son club formateur, ndlr) a lui aussi participé à l’événement. Tout comme Samir El Mourabet qui a participé à la première édition. Je l’ai connu quand j’étais éducateur des U11 au Racing. C’est un garçon doué, et très passionné par le futsal, avec qui j’ai travaillé. J’ai presque envie de dire qu’il préférait le futsal (rires). Lors de la première édition, le fils de Francesco Totti était présent avec la Roma. Les enfants avaient 10 ans en 2016 : je pense que l’on va commencer à en voir de plus en plus, passés par notre tournoi, au plus haut niveau. D’ailleurs, beaucoup ont déjà signé des contrats aspirants…
Dans quelle ambiance générale se déroule ce tournoi ? On sait que, malheureusement, certains parents prennent un peu trop à cœur les tournois auxquels participent leurs enfants…
Bien sûr, nous n’avons pas la main sur les parents présents en tribunes dans le gymnase. Nous avons de nombreux bénévoles, certes, qui peuvent intervenir pour calmer certains parents prenant un peu trop au sérieux ce tournoi. Sur le terrain, il y a très peu de problèmes. Même s’il y a forcément un esprit compétitif, ces clubs viennent pour passer un bon week-end. Ils viennent pour se tester avec de belles oppositions et profiter de tout ce que nous leur offrons en les accueillant comme des professionnels. Il faut savoir que nous prenons en charge à 100% les déplacements, les hôtels et les restaurants. Certains clubs savent aussi qu’il faut se tenir à carreau pour être invité chaque année à notre tournoi. De plus, les clubs font très attention à leur image. En réalité, nous ne sommes presque jamais confrontés à des problèmes sur le terrain. Parfois, en tribunes, ça arrive avec les parents. Mais c’est très rare car on parle de grands clubs européens.
Sur le terrain, y a-t-il déjà eu, en sept éditions, des matchs un peu plus tendus que les autres ?
En janvier 2022, il y a eu un Olympico (Lyon – Marseille) puis un Classique (Paris – Marseille). Sur le papier, ça fait forcément rêver. Certes, il y a une petite rivalité dans le discours d’avant-match mais, sur le terrain, les enfants entrent main dans la main dans une belle ambiance.
Revenons sept ans en arrière. Pourquoi avoir lancé l’European Futsal Cup en 2016 ?
Au départ, c’était un défi. À Nantes, en pleine période de Pâques, je me retrouve, lors d’un tournoi U11 avec le Racing, dans un vestiaire – où l’on s’était réfugié après un gros déluge – avec les entraîneurs de Bastia, Lyon, Toulouse et Caen. Nous échangions sur les tournois existants qui sont très nombreux sur la période printemps-été. Puis, nous en sommes venus à parler de la période hivernale où il y a un vrai manque de tournois en France. Je leur ai expliqué que j’ai la chance d’être frontalier avec l’Allemagne, où je me rends tous les week-ends durant l’hiver, et qu’il y a énormément de tournois là-bas. Ils m’ont alors suggéré d’organiser un tournoi à Strasbourg en me promettant de venir avec leurs équipes. Je suis rentré de ce tournoi et j’ai commencé à y réfléchir avec deux ou trois personnes de confiance. L’European Futsal Cup était né. Sept ans après, nous sommes sollicités par les plus grands clubs européens qui veulent venir pour y participer.
Quel objectif vous êtes-vous donné dès la première édition ?
Permettre aux clubs dans une période creuse, en l’occurrence l’hiver, d’avoir un tournoi de futsal afin d’apporter un complément aux jeunes footballeurs, qui développent d’autres aptitudes via cette discipline. Quand on a lancé ce tournoi de futsal – à ne pas confondre avec le foot en salle où l’on joue avec des murs, des cages plus grandes et un ballon différent ! – en 2016, c’était l’un des premiers à être organisés. Désormais, l’objectif est de réussir à confirmer notre édition de l’année 2023 qui était un succès. Nous espérons maintenir notre niveau d’exigence et de qualité. Sur le plan logistique, il faudra aussi être à la hauteur.
Votre poste d’éducateur au Racing, pendant 13 ans, a forcément joué un rôle central dans la création de ce tournoi…
Quand j’ai monté la première édition, j’ai mis en place un projet d’éducateur. C’est ce qui fait la force, je pense, de ce tournoi. J’ai essayé de réunir tout ce que les éducateurs recherchent quand ils se rendent à un tournoi avec leurs jeunes joueurs. Premièrement, il fallait proposer de vraies oppositions pour que les équipes puissent se tester au très haut niveau. Ainsi, sur 20 participants, il y a 16 clubs professionnels. Ensuite, nous souhaitions mettre en place une formule avec très peu de temps entre les matchs. Il y a 12 minutes de temps de jeu et – au maximum – une heure entre chaque rencontre. Dernière chose cruciale : à l’issue de la journée du samedi, aucune équipe n’est éliminée. Un club qui perd tous ses matchs le samedi peut encore aller en phases finales le dimanche via un système de rattrapage et de play-offs. Cela permet d’éviter la frustration chez de jeunes joueurs qui, pour certains, ont fait des milliers de kilomètres pour venir participer à l’EFC. Ce sont des critères essentiels. Beaucoup d’organisateurs de tournoi, en France, reprennent d’ailleurs ma formule (rires).
C’est ce qui peut expliquer le succès de ce tournoi au fil des années…
L’EFC est devenu un tournoi-référence car la formule correspond à ce que les clubs professionnels recherchent. Quelque part, nous avons été précurseurs car, quand on a lancé le projet en 2016, la pratique du futsal n’était pas aussi développée qu’aujourd’hui. Avoir un temps d’avance nous a rendu service.
Il y a aussi ce soutien à l’association « Le Sourire d’Hugo » qui est destinée à collecter des fonds pour financer les thérapies et les équipements nécessaires à Hugo, un adolescent alsacien atteint d’une infirmité motrice et cérébrale depuis sa naissance…
C’est une association que l’on soutient et à qui l’on reverse, chaque année, un euro pour chaque billet vendu. Cela permet à Hugo – un garçon formidable, plein de vie et qui adore voyager – de faire des activités. C’est symbolique car il est originaire du village d’Oberhausbergen. Malgré son handicap, c’est un adolescent comme les autres, qui croque la vie à pleine dents. C’est un vrai plaisir de pouvoir, à notre échelle, contribuer à améliorer son quotidien chaque année.
Et Kevin Gameiro comme parrain du tournoi depuis la création en 2016…
C’est une très longue histoire avec Kevin Gameiro. Il a été le parrain de notre toute première édition, en 2016, quand il jouait encore du côté de Séville en Espagne. Il a rapidement été conquis par l’énergie et le projet mis en place. Il y a eu une petite coupure parce qu’il y avait une distance avec Strasbourg, depuis l’Espagne, et c’était difficile pour lui de nous accompagner. En accord avec lui, Jérémy Grimm a pris sa place comme parrain. Puis, Kevin est revenu au Racing Strasbourg à l’intersaison 2021. Il a souhaité se réinvestir à nouveau avec l’EFC. J’ai appelé Jérémy Grimm, qui s’entend très bien avec lui, et il a tout de suite été d’accord pour que Kevin redevienne le parrain. L’année dernière, Kevin était présent tout le week-end du tournoi. Il donne tout ce qu’il peut donner ! Le KG5, d’ailleurs, qui est l’une de ses entreprises, participe financièrement pour aider ce tournoi. En fonction du calendrier du Racing en janvier prochain, il essaiera d’être présent à nos côtés.
Avez-vous une anecdote marquante concernant l’une des éditions de l’EFC ?
Nous avons toujours dû composer avec des contextes particuliers, que ce soient les attentats de Strasbourg, les manifestations avec les « gilets jaunes » ou la crise sanitaire liée au Covid. Mais je me souviens d’une année où il y avait eu une importante grève des transports en France. Nous avions réfléchi à toutes les alternatives en cas de trains ou avions annulés. Le jeudi soir – soit la veille de l’arrivée des équipes à Strasbourg –, tout était prêt au gymnase de la Rotonde. Et je reçois, juste avant de fermer les yeux pour dormir, une notification d’Air France expliquant que le vol de la délégation de l’Inter Milan jusqu’en Alsace avait été annulé. Il y a eu un vent de panique qui s’est emparé de moi. À sept heures de leur vol initialement prévu, il était impossible de trouver une solution. Le lendemain matin – sans que je ne fasse aucune réclamation –, Air France a utilisé un avion vide pour acheminer les enfants de l’Inter Milan jusqu’à Strasbourg via Munich. Ils ont voyagé comme s’ils étaient dans un jet privé, c’est incroyable !
Cette anecdote me permet de rebondir sur la qualité des partenaires qui nous entourent. L’événement coûte 100’000 euros et, à juste titre, beaucoup de personnes estiment que c’est énormissime pour un tournoi réunissant uniquement des enfants de 10 ans. Mais nous avons fait le choix de travailler avec des prestataires qui coûtent certainement plus chers mais qui nous garantissent un suivi et un sérieux optimal. Par exemple, les enfants dorment au Novotel à Strasbourg et nous ne passons que par de grosses compagnies européennes pour leur transport.
Ce tournoi est-il voué à évoluer dans les prochaines années ?
Un beau partenariat a été validé cet été avec la Mina Cup. C’est un événement organisé à Dubaï chaque été avec des U12, soit la catégorie juste au-dessus de celles qui participent à l’EFC. Ce tournoi rassemble les plus grands clubs comme Manchester City ou Liverpool car l’organisateur est anglais et possède un très important réseau outre-Manche.
Le prochain vainqueur de l’EFC en janvier sera invité à la Mina Cup pour l’édition d’avril 2025. Concrètement, les enfants qui gagnent à Strasbourg seront invités à Dubaï l’année d’après. De plus, en juin 2024, on se déplacera à Dubaï avec l’EFC pour y faire un tournoi rassemblant les plus grosses académies émiraties. Un événement sur un ou deux jours ; le vainqueur sera invité à la huitième édition de l’EFC en 2025.
D’autres changements sont-ils à prévoir ?
Lors de l’édition 2025, nous avons l’objectif d’apporter plusieurs nouveautés. À commencer par l’ajout d’un club émirati, mais pas seulement. Le but sera d’ouvrir davantage la porte à d’autres clubs professionnels. Lors des dernières éditions, on a fait le choix de de la fidélité en choisissant souvent les mêmes clubs. Cela nous a permis – il faut l’avouer – de faciliter l’organisation puisque, désormais, on connaît les attentes de ces clubs. Des relations d’amitié se sont également tissées avec les membres de ces structures. J’en suis persuadé : la nouveauté avec Dubaï va apporter un vent de fraîcheur. Et, sans mettre de côté les clubs historiques qui participent depuis 2016, nous souhaitons mettre en place un turn-over.
Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour le week-end des 27 et 28 janvier ?
Nous espérons que le dimanche, lors des phases finales, nous pourrons afficher le message suivant sur nos réseaux sociaux : « Stop ! Ne venez plus, nous sommes complets et il n’y a plus aucune place » (rires) ! Chaque année, on a eu des aléas qui nous ont empêchés de faire salle comble. L’an dernier, le Racing jouait à la Meinau le dimanche après-midi tandis que la SIG était au Rhenus. Environ 30.000 spectateurs étaient en tribunes, au cumulé, pour ces deux rencontres. Nous étions au-dessus des 2.400 spectateurs sur l’ensemble du week-end. Nous espérons faire encore mieux cette année.