Sous de belles températures printanières, les Bleus ont retrouvé le chemin de l’entraînement, mardi en fin d’après-midi, après avoir été laissés en soins la veille. Pendant que la troupe de Frédéric Antonetti déboulait vers le terrain d’entraînement de la Meinau où les travaux suivent leur cours tout autour, Eduard Sobol faisait le chemin inverse. « Il a couru un peu avant tout le monde puis il est parti faire son masque de protection », a confié l’entraîneur strasbourgeois à l’issue de la séance.
Absent depuis le déplacement à Nantes (0-2) le 7 mai dernier après avoir reçu un mauvais coup de coude, le latéral gauche ukrainien avait été opéré d’une double fracture du nez en début de semaine dernière. Reste à déterminer s’il fera son retour à temps pour la réception du PSG samedi soir (21h). « On verra lors des prochains jours », s’est limité coach Antonetti. Pour rappel, son absence était estimée entre dix et quinze jours par le médecin du Racing strasbourgeois. S’il revient dans les rangs alsaciens avant la fin du championnat, ce sera donc avec un masque de protection qu’il devra porter en match.
Delaine à l’écart
Quant à l’autre défenseur gauche de métier, à savoir Thomas Delaine, il est sorti en même temps que ses camarades. Mais l’ancien du FC Metz s’est entraîné à l’écart avec un préparateur physique, avant d’aller faire des tours du parc entourant les infrastructures meinoviennes. « Il est toujours en convalescence », a balayé le sexagénaire corse quelques minutes après que Delaine a confié avoir retrouvé de bonnes sensations. « Je n’ai pas pu discuter avec, je ne peux pas vous dire », a assumé Antonetti.
Guilbert n’est pas sorti
Seule absence à signaler parmi les Racingmen ayant fait le déplacement à Troyes (1-1) dimanche dernier, celle de Frédéric Guilbert pour un petit problème dorsal. « Je pense que ça ira mieux demain (mercredi). J’espère qu’il reprendra avec le groupe »
Maxime Le Marchand a lui été contraint d’écourter sa séance pour une « petite douleur » d’après les mots de son coach qui estime que ce n’est rien de méchant car « 48 heures après les rencontres, les anciens ont souvent du mal », a-t-il plaisanté. A noter que Habib Diallo, qui a pris un petit coup, a tout de même pu tenir son rang durant toute la séance collective.