Intronisé mardi après-midi dans la salle de presse de la Meinau, Frédéric Antonetti, désigné nouvel entraîneur du Racing Club de Strasbourg à la place de Mathieu Le Scornet, a – dans la foulée – dirigé sa première séance sur le terrain d’entraînement situé sur les bords de Krimmeri. Très tôt après celle-ci, le Corse de 61 ans nous a accordé quelques minutes pour faire le point sur sa première rencontre avec un groupe strasbourgeois motivé et prêt à prendre part à des séances intensives.
Comment s’est déroulée votre première séance d’entraînement ?
Il y a beaucoup d’envie et beaucoup d’enthousiasme, c’est une bonne entame. On a fait court, mais, en règle générale, mes séances sont assez intenses. Surtout en début de semaine.
Qu’avez-vous dit aux joueurs lors de votre rencontre ?
J’ai dit aux joueurs que j’étais très content de les entraîner. Que j’étais leur adversaire les années précédentes et j’ai toujours trouvé que c’était une bonne équipe. La saison passée, ils ont fait une très bonne saison et il n’y a pas de raison que cela ne revienne pas. Il faut simplement retrouver la confiance qu’ils ont perdue. Il faut que les blessés reviennent. Si je n’y croyais pas, je ne serais pas venu à Strasbourg. Je crois dur comme fer à l’objectif.
Qu’est-ce qui était important à vos yeux dans ces premières heures ?
Il fallait voir les regards et comment les gens ont envie de s’en sortir. Là, il n’y a aucun souci. Ce premier entraînement est positif, mais ce sera dur, les autres aussi pensent la même chose. Tout le monde va s’arracher.
Êtes-vous surpris par l’accueil du public strasbourgeois venu en nombre pour votre première séance d’entraînement.
Je ne suis pas surpris par l’accueil des supporters. J’ai un peu d’âge (rires), je connais bien les clubs populaires et ça me correspond. J’aime ça ! Dans les clubs populaires, il y a de la passion autour et dans ce club encore plus. C’est un vrai club de foot, une place forte du football français. J’aurais préféré venir entraîner ici en CFA2 que dans certains clubs de Ligue 2. Quand j’ai dit ça, j’ai tout dit !