Si les suiveurs du Racing Club de Strasbourg n’ont pas énormément de bases sur lesquelles se faire une idée de l’entraîneur Patrick Vieira, ceux de l’OGC Nice, en 2018, en avaient encore moins. Direct Racing est allé sonder les journalistes et supporters niçois pour revenir sur la première aventure française du nouvel entraîneur strasbourgeois.
La France est toujours impatiente, enthousiasmée, à l’idée de savoir ce que ses champions du monde 1998 deviennent avec le temps. Des reconversions médiatiques, sportives avec le métier d’entraîneur pour certains, loin du football pour d’autres. Celle du numéro 4 de l’équipe de France de l’époque s’est tournée vers les terrains d’entraînement, d’abord auprès du club où il a achevé sa carrière de joueur en 2011, en prenant les rênes de l’équipe réserve de Manchester City deux ans plus tard, dès la saison 2013/2014.
Une fois n’est pas coutume pour les jeunes carrières d’entraîneur, Patrick Vieira fait ensuite le choix de la Major League Soccer (MLS) ; direction le New York City FC pendant deux saisons et demie, avant de tenter la grande aventure en France, à l’OGC Nice. Le milieu de terrain aux 107 sélections ira ensuite à Crystal Palace, en Premier League, avant de revenir en France à Strasbourg. Mais c’est bel et bien sur son unique expérience en Ligue 1 que journalistes et supporters niçois se sont confiés à Direct Racing, pour nous conter Patrick Vieira de l’intérieur. Sa vision du football à Nice, son pragmatisme dans un environnement à l’époque délicat, et les prémices, déjà, d’une mentalité intéressante à creuser.
Grands débuts en Europe dans une équipe première
La nomination de Patrick Vieira au poste d’entraîneur de l’OGC Nice, le 11 juin 2018, avait plutôt été accueillie avec surprise, même au sein des suiveurs et observateurs du club.« Quand on voit arriver Patrick Vieira à Nice, c’est un gros point d’interrogation », confie Sébastien Serrano, animateur de « Kop Aiglons » sur BFM Nice Côte d’Azur.« Très peu d’expérience d’entraîneur de haut niveau. Et ce n’est pas le fait d’avoir entraîné les jeunes de Manchester City, ni son aventure à New York, ni son passé de joueur qui pouvaient nous assurer de sa réussite ». C’était sans doute le timing, aussi, qui invitait à la prudence : selon Julien, le fondateur de l’émission « Club Pancho » dédiée à l’OGCN sur Twitch, « on était sceptiques parce qu’on avait atteint le haut du panier avec Lucien Favre [3e de Ligue 1 en 2016/2017, ndlr]. C’était un choix du board, de Julien Fournier, qui a misé sur un jeune entraîneur sans CV pour le faire grandir ».
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