C’était il y a cinq ans jour pour jour. Le Racing assurait son maintien lors de la 37ème journée à domicile face à Lyon, au bout du suspens. Retour sur ce match d’anthologie qui restera à jamais gravé dans la mémoire de tous les Strasbourgeois.
Le film du match
Sans victoire depuis plus de dix matchs, les promus alsaciens se battaient pour défendre leur place dans l’élite. Dans une Meinau pleine à craquer, c’est Lyon, 2ème du championnat, qui venait se présenter. En première période, l’OL n’y est pas est ne se procure aucune occasion. C’est à la 22ème minute que le stade exulte, Bahoken profite d’une erreur de la défense et ouvre le score. En seconde période, les hommes de Bruno Genesio se réveillent et égalisent sur penalty à la 50ème par Fekir et Aouar double la mise treize minutes plus tard. Strasbourg est sur le moment relancé dans la course au maintien. À deux minutes de la fin du temps règlementaire, Foulquier centre de son côté droit et Nuno Da Costa décroise parfaitement sa tête, le Racing recolle.
Une 94ème minute pour l’histoire
Après l’égalisation de Da Costa, Strasbourg pousse pour prendre les trois points face aux Lyonnais. Da Costa, encore lui, se faufile vers la surface de Gorgelin, il est fauché à la limite du penalty, c’est coup franc. Excentré sur le côté gauche, le ballon est presque posé sur la ligne blanche. Lala, Gonçalves et Liénard sont autour du ballon. Tout prête à penser qu’il sera frappé par un droitier vu sa position mais c’était sans compter sur la folie strasbourgeoise. Il est 22h51 quand Liénard s’élance dans la nuit alsacienne, la suite est connue. L’historique capitaine du Racing frappe fort côté gardien, il nettoie la lucarne, les plus de 25 500 supporters explosent, le Racing est en Ligue 1.
Avec ce but d’anthologie, Liénard offrait la victoire à son équipe et par la même occasion le si précieux maintien pour les promus. Mathématiquement le Racing est sauvé et aujourd’hui, la Meinau s’en souvient encore. Il pourrait réaliser ce même exploit lors de la venue du PSG pour l’avant dernière journée, comme en 2018, et offrir le maintien aux siens. Quelle belle histoire ce serait…