En cette nouvelle saison, le site RCS Live enregistre l’arrivée d’une nouvelle recrue ! En l’occurrence Pierre Estadieu, journaliste au Journal de la Haute-Marne et amoureux du Racing depuis sa plus tendre enfance. Chaque semaine, ce dernier nous fera revivre, à sa manière, les prestations des hommes de Thierry Laurey. Premier épisode cette semaine avec la douloureuse rentrée du Racing, face à l’un des prétendants au titre de champion de France.
On s’en doutait un peu mais maintenant on en est sûr. Après la lourde défaite concédée face à Lyon en ouverture de celle qu’il faut désormais appeler Ligue 1 Conforama, cette saison risque d’être un long chemin de croix pour le Racing. Tel Philippe Petit (célèbre funambule français ayant notamment rallié les deux tours du WTC) faisant face au vide, les Strasbourgeois ont ainsi déployé leur fil du second vers le premier échelon, sans vraiment savoir où cela les mènera. Et ce n’est pas le funeste passé du club alsacien, tombé au plus profond des méandres du football français, qui viendra nous rassurer un temps soit peu. Bien au contraire.
Au lendemain de ce revers, il convient toutefois de relativiser et de faire le point sur la situation. Après quatre traversées victorieuses en quatre ans, les Alsaciens savent pertinemment d’où ils viennent et quelles sont leurs armes. à savoir celles d’un club certes historique mais en pleine reconstruction, qui en débarquant dans l’élite boxe clairement dans une autre catégorie. Je ne parle même pas de certains poids lourds comme le PSG, Monaco ou dans une moindre mesure Nice, aux budgets faramineux et qui comptent dans leur rang une flopée de stars. Non. L’objectif de Thierry Laurey et ses hommes sera de faire jeu égal (voire plus) face à des guerriers de leur standing, luttant également pour leur survie dans la deuxième partie du tableau.
Pour affronter les gros bras du championnat, braver les tempêtes ou espérer franchir le précipice (à vous de choisir), les bleus et blancs ne seront pas onze mais des milliers. Ou plus exactement 15 650, comme le nombre record de personnes ayant choisi de « sacrifier » une partie de leur week-end pour supporter ces spartiates des temps modernes. Un minimum assuré, à coup sûr amplifié par tous ceux qui ont et vont soutenir Blayac, Bahoken, Martin et consorts, dans les bons comme dans les mauvais moments. Et lorsque les adversaires du soir pénétreront dans l’arène chauffée à blanc par le mur bleu, ce ne sont pas les Alsaciens mais bien eux, qui auront l’impression d’effectuer un grand saut dans le vide. Quant aux hommes de coach Laurey, ces derniers savent que, dans leur antre, ils pourront toujours se raccrocher à un fil. Celui tendu par des supporters qui seront toujours là. Même en CFA !
A la semaine prochaine ! Et d’ici là, allez Racing ! Pierre Estadieu Alsacien exilé à Saint-Dizier, journaliste au Journal de la Haute-Marne et ancien correspondant aux DNA et à l’Alsace