Article qui émane de l’Alsa’Sports Magazine du mois de février disponible en cliquant ICI. Ancien candidat de Koh Lanta, Mohamed Siaaliti, est surtout un grand passionneÌ du Racing Club de Strasbourg. Ancien joueur de football (ouÌ€ il a joueÌ jusqu’en Division d’honneur), il fait deÃŒÂsormais partie de l’eÃŒÂquipe des consultants de l’eÃŒÂmission « Le Club 1906 » diffuseÃŒÂe tous les lundis et jeudis sur Direct Racing. « Momo », comme nous le surnommons chez nous, revient sur son parcours et sa passion pour le Racing !
Tu es un grand supporter du Racing ?
En tant que natif de Strasbourg, on suit forceÃŒÂment le Racing !
Tu n’heÃŒÂsites pas aÌ€ dire ce que tu penses lors des eÃŒÂmissions.
En effet, je suis connu pour ça aussi. Je n’ai pas ma langue dans ma poche. En reÌ€gle geÃŒÂneÃŒÂrale, quand j’ai quelque chose aÌ€ dire, je le dis assez facilement. Cela fait partie de mon caracteÌ€re et je l’assume.
D’ouÌ€ vient cette passion ?
J’ai joueÌ au foot pendant une trentaine d’anneÃŒÂes, j’ai joueÌ jusqu’en DH en Alsace. J’ai grandi dans une citeÃŒÂ, mes parents n’avaient pas eÃŒÂnormeÃŒÂment de moyens. Un ballon, ça ne couÌ‚tait pas cher et on pouvait jouer aÌ€ plusieurs. C’eÃŒÂtait notre sport de preÃŒÂdilection si l’on peut dire. J’ai toujours baigneÌ dans le monde du football et ça depuis tout petit. La passion n’eÃŒÂtait qu’une suite logique.
Tu as participeÌ aÌ€ l’eÃŒÂmission Koh Lanta en 2019, que retiens-tu de cette aventure ?
C’eÃŒÂtait une eÃŒÂmission que je regardais depuis un moment. J’eÃŒÂtais devenu un fan de Koh Lanta et ça depuis longtemps. Je me suis dit « Pourquoi pas moi ? ». Pourquoi pas me surpasser, me deÃŒÂpasser, connaiÌ‚tre mes limites et les repousser. J’ai tenteÌ ma chance et c’est passeÌ ! J’ai eu la chance d’eÌ‚tre pris parmi 30 000 candidatures. Je suis parti durant cinquante jours, de mi-octobre (2018) et je suis rentreÌ deÃŒÂbut deÃŒÂcembre. J’ai tenu trente-et- un jours dans l’aventure sur trente-neuf. Cela reste une aventure hors du commun qui restera graveÃŒÂe aÌ€ tout jamais dans ma meÃŒÂmoire.
Si c’eÃŒÂtait aÌ€ refaire je referai exactement la meÌ‚me chose. C’eÃŒÂtait dur, je me suis deÃŒÂcouvert des facettes de ma personnaliteÌ que je ne connaissais pas, aujourd’hui j’ai un regard diffeÃŒÂrent sur beaucoup de choses, que ce soit la nourriture, ma famille, etc… Tu te deÃŒÂcouvres toi-meÌ‚me aÌ€ travers cette aventure et c’est ce qui m’a plu.
Cinquante jours sans la famille c’est long, mais pour le Racing ?
J’ai une anecdote pour ça justement. On eÃŒÂtait coupeÌ du monde, pas de reÃŒÂseau, pas de teÃŒÂleÃŒÂphone ni rien d’autre. J’avais un ami d’aventure, Brice, qui eÃŒÂtait du Pays-Basque et qui eÃŒÂtait fan de Bordeaux. Quand on eÃŒÂtait sur l’iÌ‚le on parlait souvent foot et on se demandait quels eÃŒÂtaient les reÃŒÂsultats. Le premier jour ouÌ€ nous sommes arriveÃŒÂs aÌ€ Singapour, on a reÃŒÂcupeÃŒÂreÌ nos smartphones et la premieÌ€re chose que nous avons fait, c’est regarder les reÃŒÂsultats de nos clubs. J’ai eu la grosse surprise de voir le racing en premieÌ€re partie de classement. J’eÃŒÂtais fier de voir ce classement.
Ta notorieÃŒÂteÌ a aideÌ aÌ€ rencontrer des joueurs ?
ForceÃŒÂment quand tu fais une eÃŒÂmission teÃŒÂleÌ qui passe sur TF1 et qui est l’eÃŒÂmission la plus regardeÃŒÂe dans le pays, ça creÃŒÂe de l’engouement et de la demande. J’ai eÃŒÂgalement une petite histoire aÌ€ ce sujet. J’eÃŒÂtais alleÌ voir un match du Racing et j’eÃŒÂtais dans le salon des tropheÃŒÂes, la diffusion de Koh Lanta venait de deÃŒÂbuter quelques semaines auparavant. Pablo Martinez est venu faire quelques photos et faire un petit discours aupreÌ€s des supporters. Et laÌ€, il me reconnait et c’est lui qui me demande de faire une photo avec lui. C’eÃŒÂtait vraiment sympa, on a gardeÌ contact et on s’eÃŒÂcrit de temps en temps.
En tant qu’amoureux du Racing, quels sont les joueurs que tu appreÃŒÂcies le plus ?
Je suis quelqu’un qui fait attention aÌ€ l’envie, aux joueurs qui mouillent le maillot et qui ont la hargne sur le terrain, ce n’est pas forceÃŒÂment des joueurs appreÃŒÂcieÃŒÂs du grand public, mais moi j’aime bien le capitaine, Stefan Mitrovic. MeÌ‚me s’il est critiqueÌ par moments, j’aime sa discipline et son coÌ‚teÌ gagneur. J’appreÃŒÂciais beaucoup Jonas Martin qui est parti aÌ€ Rennes. J’aimais beaucoup cette envie de gagner aÌ€ tout prix. Ce sont des joueurs qui viennent sur le terrain avec l’envie de tout donner et ça pour moi, c’est primordial quand on supporte une eÃŒÂquipe. AÌ€ Strasbourg on n’a pas des moyens colossaux comme certains clubs, si l’on veut rester en Ligue 1, ça passe aussi par ce genre de joueurs.
Quel regard tu portes sur cette saison du RCS ?
En deÃŒÂbut de saison, j’ai eu quelques doutes avec la Coupe d’Europe. C’eÃŒÂtait compliqueÌ aÌ€ geÃŒÂrer avec plusieurs matches par semaine et avec une chaleur eÃŒÂtouffante. Un recrutement qui s’est fait un peu en dents de scie sur la fin, j’attendais de voir l’eÃŒÂlimination – ou la qualification – en Coupe d’Europe pour eÃŒÂmettre un jugement. Si l’on fait un bilan aÌ€ l’instant T, je pense que nous aurions eÃŒÂteÌ beaucoup pour signer pour cette huitieÌ€me place (apreÌ€s la victoire face aÌ€ Monaco) pour fin janvier. On a un effectif plutoÌ‚t correct, on n’a pas trop aÌ€ se plaindre. Le vrai bilan sera aÌ€ faire aÌ€ la fin. Nous avons un coach qui tient la route, j’espeÌ€re qu’on le gardera encore.
Niveau business, tu gères le Dubliners à Strasbourg ?
J’ai repris le Dubliners il y a quatre ans et demi, c’eÃŒÂtait un « pub », mais pas du tout dans l’eÌ€re du temps. On a effectueÌ pas mal de travaux. Je suis associeÌ avec mon freÌ€re depuis toujours. Avant ça nous avions le Jimmy’s Bar aÌ€ Strasbourg. J’avais envie de trouver un meÃŒÂlange de bar, restaurant et de sport. Je suis fan de sport en geÃŒÂneÃŒÂral et le « pub » c’eÃŒÂtait pour moi le bon moyen d’aligner les trois. On s’est lanceÌ dans cette aventure, on a dix-huit salarieÃŒÂs et six cuisiniers, on fait eÃŒÂnormeÃŒÂment de restauration. On diffuse quasiment tous les sports. Quand on est sportif et que l’on aime manger, on est aux anges.
L’Euro cet eÃŒÂteÃŒÂ, moment important pour toi ?
Les grandes compeÃŒÂtitions telles que la Coupe du Monde ou la Coupe d’Europe ça draine du monde partout. EÃŒÂtant donneÌ qu’on a un bar aÌ€ typologie « sport », on est plein aÌ€ quasiment toutes les rencontres du Racing ou de Ligue des Champions. Il y a le tournoi des six nations qui arrive en feÃŒÂvrier, ce sera plein eÃŒÂgalement. Quand on sait qu’on regarde des rencontres aÌ€ n’importe quelle heure, on sait qu’au Dubliners elles seront diffuseÃŒÂes. C’est notre force, nous sommes ouverts sept jours sur sept, trois- cent soixante-cinq jours dans l’anneÃŒÂe. On cuisine jusqu’aÌ€ minuit en week- end et en continue la journeÃŒÂe.
Que pouvons-nous te souhaiter pour la suite ?
La santeÃŒÂ, c’est la base de tout. On l’a encore vu reÃŒÂcemment avec Kobe Bryant qui est deÃŒÂceÃŒÂdeÌ et qui sortait tout juste d’une incroyable carrieÌ€re sportive. Une reÃŒÂussite professionnelle car ça va forceÃŒÂment avec et pour finir, un maximum de victoires du Racing !