Dans une interview accordée au quotidien L’Alsace, l’ancien président du Racing Club de Strasbourg (fin 2009 début 2010), Julien Fournier revient sur son passage dans le club de la capitale alsacienne :
Que les choses soient claires ! Je ne garde aucun bon souvenir des Jafar et consorts dont je n’ai plus jamais eu de nouvelles. Ah si, une fois ! Un jour, Christophe Cornélie (Ndlr : l’ex-directeur général de Hilali) m’a appelé pour me demander des conseils : il voulait se lancer comme agent et même me proposer des joueurs. Les bras m’en sont tombés. Pardonnez l’expression, mais il y a des gens qui ont le cÂ… à la place du visage ! »
C’est la première fois que je reviens et j’en suis vraiment heureux. Les années passant, j’ai pris du recul. J’arrive à sourire des bouffonneries à l’époque, surtout maintenant que le Racing s’en est relevé. Mais je n’oublie évidemment pas que la liquidation a laissé les salariés sur le bord du chemin. Naïvement, j’étais venu à Strasbourg avec la même ambition. Mais en m’associant à un projet aussi flou, j’ai commis une erreur de jeunesse. »
Souvent, les gens du foot me disent : « On ne va pas te parler de Strasbourg ». Mais si, au contraire. Je ne ressens aucune honte. Le Racing n’a représenté qu’une petite partie de ma vie, mais cette dernière n’a pas été anodine. Ça reste un super souvenir et ce ne sont pas des mots de circonstances. Pourtant, dans l’exercice de mon métier, j’y ai vécu l’enfer. Mais j’ai été touché par l’attachement au club des employés, de la population et des supporters avec qui j’ai noué de bons contacts. PROPOS RECUEILLIS PAR L’ALSACE