Promu et relégable, le Racing n’a pas à nourrir de complexes d’infériorité face à l’OM. Car les Alsaciens disposent dans leur manche de plusieurs cartes susceptibles de mettre au tapis les Olympiens. Tout dépendra de la conjoncture économique, d’une combinaison lardons-oignons-crème et si Laurey se décide à sortir un lapin de son chapeau.
Parce que Strasbourg est plus que «?le Marseille de l’Est?»
Un club populaire faisant la quasi-unanimité dans sa région, de la ferveur, des kops qui savent mettre de l’ambiance… Cette première grosse affiche de la saison à la Meinau ne devrait pas déroger à la règle. Côté tribunes, le parallèle avec l’Olympique de Marseille se tient et est même utilisé comme argument marketing par le club strasbourgeois. Mais pourquoi vouloir se comparer aux Phocéens quand certains éléments permettent d’assurer sa singularité, voire sa supériorité ? Déjà, on sert des bretzels et des flammenkuechen dans les stands autour de la Meinau, ce qui n’est pas le cas au Vélodrome. Ensuite, on a déjà vu des Marseillais déserter les gradins lorsque leur équipe traversait une mauvaise passe, alors que les Strasbourgeois ont toujours répondu présents, même en CFA2. Et si les hommes de Rudi Garcia se sentent comme à la maison dans ce «?Marseille de l’Est?» , c’est tout bénef pour le Racing. Car cette saison, les Olympiens sont plus friables à domicile qu’à l’extérieur (7 points contre 9). Plus qu’à balancer du Van Halen au moment de l’entrée des joueurs et le piège sera parfaitement en place.