Lors de son passage devant les journalistes, l’unique buteur strasbourgeois de la soirée, Dimitri Lienard, n’a pu cacher son inquiétude pour la fin de saison à venir du club alsacien. Dimitri Lienard tire la sonnette d’alarme :
Qu’on parle du coach, qu’on ne parle pas du coach, qu’on parle d’état d’esprit, on a beau mettre le cÂœur, on a les pieds qui nous brûlent, on prend des buts casquettes et on est au fond du trou. Je suis dépité, je suis abattu, j’ai peur. On ne se rend peut-être pas compte – et je m’inclus dans le lot – de la chance qu’on a d’évoluer dans ce championnat. On n’a que ce que l’on mérite. Je ne sens pas une équipe avec une révolte monstrueuse. On est stressé, trop speed au moment d’aborder le match. J’ai l’impression qu’au mieux, on peut viser la case barrage. La seule chose qui peut nous sauver, ce sont les 25 000 ‘’frappés », passez-moi l’expression, qui nous soutiennent et qui peuvent nous transformer la semaine prochaine contre Lyon. Propos recueillis par L’Alsace
Mais s’il y a défaite contre Lyon, malheureusement il se peut qu’au mieux, on passe par la case repêchage. Euh, barrage, je veux dire. Je ne sens pas une équipe, et je me mets dedans le premier, révoltée. Mais quand on est stressés, quand on fait des mauvais choix hallucinants… Je ne comprends pas, je psychote, je deviens fou, mais cette ferveur qu’on a autour, j’ai peur que tout le monde ne se rende pas compte de la chance d’être dans ce club, p….. de m…. J’aurais dû m’énerver sur le terrain… Je suis énervé, abattu, j’ai peur… Propos recueillis par France Football