Il faut remonter à 2007 pour voir une victoire du Racing Club de Strasbourg du côté du Stade Saint-Symphorien. Depuis, c’est le désert, le Racing n’y arrive pas et enchaîne les mauvais résultats chez son voisin lorrain. Corrigé 3-0 en décembre 2017, Thierry Laurey avait retenu la leçon et s’est présenté à Metz avec une équipe très sérieuse et portée sur la défense. En effet, le coach strasbourgeois a remis une défense à cinq joueurs et a aligné Ludovic Ajorque seul en pointe de l’attaque. à la défense du technicien alsacien, il faut lui accorder qu’il doit actuellement faire face à une hécatombe de blessures au sein de son effectif. Ce qui l’a sans doute convaincu à conserver Kevin Zohi sur le banc afin de le faire rentrer en cours de rencontre.
Une première mi-temps maîtrisée
Il faut être honnête, le Racing Club de Strasbourg était largement supérieur en première période sans que cela ne soit suffisant pour ouvrir la marque. Kenny Lala avait pourtant la balle de but dans ses pieds, mais l’arrière droit est venu butter sur Alexandre Oukidja. On peut reprocher le manque de justesse de la part des joueurs strasbourgeois au cours de cette première période, les dernières passes n’ont jamais été à la hauteur. Une bonne première période dans l’ensemble qui accentue un peu plus le sentiment de gâchis au cours de cette rencontre.
Deuxième mi-temps : Où est passé le Racing ?
On espérait voir le Racing Club de Strasbourg avec de meilleures intentions au cours de la seconde période, malheureusement ce n’était pas le cas. Jeanricner Bellegarde, tellement bon au cours de la première période, s’est éteint petit à petit et s’est vu remplacé par Kevin Zohi. Ce dernier aura tenté de remuer tout en restant trop brouillon. C’est sur leur toute première occasion de la partie que le FC Metz inscrit l’unique but de la rencontre. Un corner difficilement négocié par Matz Sels, le ballon est revenu sur John Boye qui ne tergiverse pas et qui pousse le ballon au fond des filets de la cage alsacienne (68ème minute de jeu).
Le Racing essaie de réagir et Thierry Laurey tente quelques coups en faisant entrer successivement Zohi, Corgnet et Ndour et en repassant avec une défense à quatre, mais cela restera insuffisant. Le seul à se montrer dangereux c’est Alexander Djiku, tout proche d’égaliser, mais Alexandre Oukidja en avait décidé autrement. Le RCS était bien trop timide pour espérer quoi que ce soit ce samedi à Metz !
Regrets et déception ?
La défaite concédée à Metz ce samedi soir mêle plusieurs sentiments. Tout d’abord de la déception ! Jamais le Racing n’a su se montrer suffisamment dangereux devant la cage adverse et, à l’image de Bellegarde, s’est éteint au fil de la rencontre. Les hommes de Thierry Laurey ont manqué d’ambition dans le jeu. La défaite oblige Strasbourg à regarder vers le bas avant d’affronter Monaco dans quinze jours lors de la 21ème journée de Ligue 1 alors qu’en cas de victoire, le Racing aurait provisoirement la cinquième place du classement, un doux rêve qui n’en restera qu’à ce stade.
Le stage en Espagne lors de la semaine à venir va faire énormément de bien et va permettre aux Strasbourgeois de préparer de la meilleure des manières possible le déplacement à Angoulême samedi prochain lors des 16èmes de finale de la Coupe de France. Avant ça, il faudra faire face à de nombreuses critiques concernant ce derby manqué…