Troisième épisode des aventures du Racing en Ligue 1, concocté par Pierre Estadieu. Avec aujourd’hui une histoire de retrouvailles. Celle du club alsacien avec celui qui l’a privé de montée lors de l’exercice 2008/2009. Et ce là où tout a basculé, le stade de la Mosson.
Il est toujours bon de retrouver des personnes perdues de vue depuis un moment. C’est l’occasion de se remémorer des souvenirs enfouis, partagés dans un passé plus ou moins proche avec lesdites personnes, et de préférence heureux. En se rendant samedi dernier au stade de la Mosson, le Racing a dû faire face à d’autres souvenirs, bien moins heureux ce coup-ci. Car c’est dans l’antre du MHSC, huit ans plus tôt, que les hommes de Jean-Marc Furlan ont échoué dans leur quête de remontée, lors de l’ultime journée de Ligue 2.
Une véritable finale pour l’accession dans l’élite, finalement synonyme de descente aux enfers. Avec le scénario que l’on connait. à cette époque, un point seulement aurait suffi au bonheur des Bleus et Blancs. Ce même point que la nouvelle garde strasbourgeoise, désormais entraînée par Thierry Laurey, est allée ramener de l’Hérault lors du match comptant pour la troisième journée de Ligue 1.

Un point qui aurait de quoi satisfaire le Racing… s’il n’avait pas mené au score durant une bonne partie de la rencontre. Oui mais voilà. Comme lors de la précédente journée, disputée face à Lille le 13 août dernier, Strasbourg a eu un brin de réussite et surtout beaucoup de chance, puisque le deuxième but inscrit par les Montpelliérains n’était visiblement pas hors-jeu. Ou comment un simple drapeau levé peut faire toute la différence entre un point gagné et un mauvais moment à passer.
En prenant un peu de recul, on se dit alors qu’un résultat nul est loin d’être immérité. Surtout lorsqu’on sait que chaque équipe aura eu son temps fort durant les 90 minutes plus 3 de cette rencontre. Une rencontre en forme de retrouvailles donc, qui, à l’instar de toutes celles qui restent à venir, aura au moins un mérite. Nous rappeler que, pendant au moins toute une saison, le Racing fait partie de l’élite.
A la prochaine ! Et d’ici là, allez Racing ! Pierre Estadieu Alsacien exilé à Saint-Dizier, journaliste au Journal de la Haute-Marne et ancien correspondant aux DNA et à l’Alsace.