Ce samedi, le Racing Club de Strasbourg Alsace se déplacera en Bretagne pour y affronter Brest, et son entraineur, Jean-Marc Furlan. Un nom bien connu du côté de la Meinau puisqu’il a coaché le club de la capitale alsaciennes de 2007 à 2009. L’actuel technicien brestois s’est livré en conférence de presse d’avant-match :
« On a 19 points en dix journées, ça prouve une certaine cohérence. Ma mission c’est qu’on soit toujours plus fort, qu’on soit les meilleurs, les meilleurs des meilleurs ! Sinon ce n’est pas la peine de faire des compétitions. Grâce à ce sport qui est magique, on peut espérer des choses. On sera peut être pas dans les quatre premiers mais on doit avoir la volonté de se maintenir dans cette première partie de classement, c’est d’ailleurs ce que je disais à un de vos collègue étranger, je crois de « L’Alsace ».
Strasbourg… cela fut ma période un peu difficile, j’ai beaucoup aimé cette ville de Strasbourg, Beaucoup aimé l’Alsace, J’ai été soutenu par un staff technique merveilleux, François Keller, Jean-Marc Kuentz, Claude Fichaux ainsi que par le staff médical. Tous des mecs merveilleux et très compétents, de très haut niveau. On avait un centre de formation exceptionnel.
Mais à côté, c’est pas passé, je n’ai pas été protégé par le président (Ginestet), que j’aimais beaucoup, charmant garçon mais qui me mettait en pâture face aux supporters. C’était une très bonne expérience, mon défaut, j’étais jeune entraîneur et je n’avais que trois ans d’expérience. Depuis Libourne et Troyes j’avais tout gagné. Et quand j’ai eu Strasbourg, j’ai Marseille et Bordeaux au téléphone et deux ans après je suis l’entraîneur qu’il ne faut surtout pas engager alors que deux ans avant les meilleurs clubs me contactaient, c’est curieux.
Mais ça m’a servi, moi aussi j’étais très fougueux, j’aimais les relations de conflit, les combats. J’ai dû commettre des erreurs dans ma communication. En tout cas j’avais de très belles équipes. Mais on a eu deux saisons noires car on jouait très bien au football. On avait vendu beaucoup de joueurs, on avait fait débuter des gars comme Morgan Schneiderlin. Je ne suis pas rancunier, je garde que les meilleurs souvenirs de Strasbourg, alors que je me suis fait secoué, le public et les supporters ne me supportaient pas, ou du moins très peu, à peine 10% mais j’ai su tirer profit de cette période.
A Strasbourg j’avais quarante joueurs dans le vestiaire… Tu veux entrainer toi quand tu sais que t’en mets que onze sur le terrain? Imagine les autres, c’est la guerre… »
Retrouvez l’intégralité de la conférence d’avant match ci-dessous : SB29 – RCSA : CONFERENCE DE PRESSE D’AVANT-MATCH par SB29TV