Licencié pour faute grave par le Racing Club de Strasbourg le 27 août 2009, Gilbert Gress ne l’avait pas entendu de cette oreille et avait attaqué le club alsacien en justice, devant le Conseil des Prud’hommes dans un premier temps. Débouté, il s’était alors tourné vers la Cour d’Appel de Colmar. Débouté à nouveau le 7 octobre 2014 pour le motif que Gilbert Gress avait tenu des propos outranciers envers sa hiérarchie, l’entraineur champion de France 1979 avec le Racing s’est alors pourvu en cassation.
Par arrêt du 26 janvier 2016, la Cour de Cassation a rejeté sa demande pour le motif suivant : « Attendu que la cour d’appel a constaté que le salarié avait tenu publiquement des propos outranciers et sans fondement mettant en cause l’honnêteté et la loyauté de l’actionnaire majoritaire et qu’il avait proposé que celui-ci cède ses parts et quitte le club ; qu’en l’état de ces constatations, la cour d’appel a pu décider que le salarié avait abusé de sa liberté d’expression ; que le moyen n’est pas fondé ».
La Cour de Cassation étant le dernier ressort judiciaire, voilà qui clôt définitivement l’affaire entre Gilbert Gress et le Racing Club de Strasbourg.