Arrivé en 2014 au Racing Club de Strasbourg, Yoann Salmier a disputé 84 rencontres sous le maillot alsacien. Un chiffre conséquent quand on sait que le défenseur avait rejoint l’Alsace pour évoluer avec l’équipe réserve. Dans une interview, son ancien coach, Jacky Duguépéroux, explique comment la natif de Villiers-le-Bel a su saisir sa chance au sein du club de la capitale alsacienne. Yoann Salmier en profite pour répondre à son ancien entraîneur et se livre alors qu’il a été prêté à Troyes (L2) pour la nouvelle saison.
Tu es arrivé en 2014, quel regard portes-tu sur ces dernières années ?
J’ai passé quatre superbes années au Racing avec des montées, le genre de choses qui rend les saisons magnifiques !
Pourtant, à ton arrivée, rien ne prévoyait un tel parcours… C’est une fierté d’être gravé à vie dans le cœur des alsaciens ! Ce sont des souvenirs qui resteront à vie dans mon cœur.
Oui c’est vrai, à la base je suis arrivé pour un test. Jacky Duguépéroux avait apprécié l’homme et m’avait fait comprendre que si je faisais bien les choses, j’aurais ma chance en équipe première. Quelques semaines plus tard, j’étais avec l’équipe fanion du Racing. J’avoue avoir été un peu surpris mais ça allait dans la continuité de mon travail. Je ne pensais pas que le coach prendrait la décision de me titulariser à la place de Milovan Sikimic. En tout cas, j’ai travaillé pour !
Pour ton premier match tu inscris un but face au Red Star, au moment particulier ?
Premier match, premier but, bien sûr que c’est un gros souvenir. En plus face au Red Star, c’est particulier car je n’habitais pas loin.
Justement, de Jacky Duguépéroux, tu en penses quoi ?
C’est un coach que j’aimais bien. Un véritable meneur d’hommes. Il a la rage de vaincre et il a toujours su garder cette mentalité de gagnant ! Jacky m’a beaucoup appris, c’est en parti grâce à lui que je suis là aujourd’hui. Je lui serais reconnaissant à vie !
Tu rejoins désormais Troyes en prêt. Un nouveau challenge ?
Pour moi, c’était une volonté de rejoindre Troyes. à mon âge, il faut que je joue, il faut que j’enchaîne les matchs. J’ai envie de disputer un maximum de bons matchs pour aider Troyes à, peut-être, retrouver la Ligue 1. En tout cas je souhaite une bonne saison au Racing, je serais de tout cœur avec l’équipe !
Et ton intégration ?
Cela se passe super bien ! Il y a un bon groupe, une très bonne ambiance, des joueurs d’expérience comme Benjamin Nivet, je m’intègre bien et tout se passe bien.
D’ailleurs première victoire en Ligue 2, mais sans toi…
Oui c’est une très bonne chose, même si je suis frustré de ne pas avoir pu jouer. Je ne suis pas habitué à être blessé. Je ne peux pas participer aux deux premières rencontres de championnat. Ce sont des choses qui arrivent…
Importante cette première victoire ?
Démarrer avec une victoire face à Ajaccio (ACA), c’est une très bonne chose. Nous savons que tout le monde va nous attendre cette saison, nous envoyons un message fort !
Existe-t-il beaucoup de différences entre Strasbourg et Troyes ?
Oui pas mal, mais c’est très bien quand même car Troyes est une équipe qui connait la Ligue 1 et a un stade pour (20 400 places). Cela joue bien au football ! C’est vrai qu’il y a moins d’ambiance dans les tribunes, mais peu de clubs peuvent se vanter d’avoir un public comme Strasbourg, difficile de rivaliser.
Il te reste deux années de contrat et le Racing n’a pas souhaité inclure l’option d’achat, pourquoi ?
Je ne sais pas exactement mais sans doute que le club pense que je peux m’imposer en Ligue 1, mais que pour ça il me faut engranger de l’expérience. Il faut que je joue, pour le reste, les clubs s’arrangent entre eux. Si je reviens et je suis pris dans le groupe pour jouer, je serais content. En tout cas j’espère faire une bonne saison, avec une montée, ce serait parfait !
Un mot pour les supporters du Racing ?
Un mot ce ne serait pas assez (rires). Ce qu’ils font pour ce club c’est magnifique. C’est en très grande partie grâce à eux que le club est encore en Ligue 1 !