Sorties victorieuses de leur affrontement face à Vendenheim au tour précédent, les joueuses de Vauban devront faire face à une autre formation de D2 ce week end, la Roche-sur-Yon. Un déplacement pas facile, lointain, mais que les Strasbourgeoises aborderont avec le même état d’esprit que d’ordinaire et surtout, pour gagner.
Un adversaire « costaud »
« Une équipe expérimentée, avec un passé de Division 1. Cela fait maintenant deux saisons qu’elles jouent en D2 et ne visent que les premières places. Ce sera donc un match costaud ». C’est ainsi que Laura Cuillière, arrière gauche des Pierrots, définit cette équipe de La Roche (3ème du groupe A de D2). Même si les Vendéennes partent favorites, la Coupe réserve toujours son lot de surprise. Alors pourquoi pas ?
Vauban sera la première équipe de D2 à venir affronter La Roche. Auparavant, elles n’avaient eu à faire qu’à des équipes hiérarchiquement inférieures, de Régionale 1 pour être exacte. Des affaires rondement menées, puisque les joueuses de Véndée ont passé la bagatelle de 20 buts, pour aucun encaissé sur ces trois rencontres. Pour les Strasbourgeoises, chaque tour précédent s’est terminé par un nul, remporté finalement aux tirs aux buts. Ainsi, Nancy, Saint Etienne et Vendenheim sont tombés. Si c’était encore à prouver, voilà une bien belle preuve que Laura et ses coéquipières ne lâcheront rien.
La gagne et le plaisir, pour s’offrir un « gros » ?
D’ailleurs, l’optique de jouer un « gros » au tour suivant motive encore plus les Alsaciennes. A savoir si elles auraient préféré une équipe de D1, l’avis est tranché : « Oui et non. Non car on espère passer encore un tour et ensuite, pourquoi pas affronter une équipe de D1. Et oui, car jouer Lyon ou le PSG, ce serait vraiment quelque chose de spécial ». Mais personnellement, pas question de changer la façon d’aborder cette rencontre : « J’aborde le match comme tous mes matchs. J’y vais pour gagner, rien d’autre ! ».
Pour cette Coupe, toujours sujette à faire naître des rêves, elle ne représentait pas un objectif à part entière pour les joueuses en début de saison. Le maintien, là est le vrai objectif. Mais l’appétit vient en mangeant, et plus les tours passent, plus l’envie de continuer devient importante : « En début de saison, la Coupe n’était pas un objectif annoncé. Nous prenons les matchs les uns après les autres. Comme dirait notre coach Stéphane Martos, la Coupe, c’est notre plaisir ».
En espérant que cela le reste encore quelques semaines.